Loiret : sept bus Kéolis caillassés en six jours à Châlette-sur-Loing

3 novembre 2017 à 5h09 par Benoit Hanrot

VIBRATION
Crédit : Illustration d'un bus Kéolis / Wikimedia Commons

La direction de Kéolis et les riverains n'en peuvent plus. La société de transports en commun a de nouveau été victime de jets de pierre jeudi 3 novembre. Elle a décidé de porter plainte et de prendre les mesures qui s'imposent, au détriment de certains voyageurs. Décryptage :

Sept : c’est le nombre de bus du réseau Kéolis qui ont été victimes de caillassage dans la région montargoise ces six derniers jours. Un chiffre inquiétant qui a poussé la compagnie de transport, qui exploite le réseau Amelys, à prendre une décision importante. Jusqu’à nouvel ordre, le quartier du Gué aux Biches n’est plus desservi par les bus de la ligne 2.

Trop, c’est trop

Depuis vendredi dernier, c’est déjà la quatrième suspension du service sur cette zone. Il y a une semaine, trois premiers bus avaient vu leurs vitres briser par des jets de pierre. Rebelote ce lundi avec trois nouveaux bus visés par des jeunes entre la Cité des Gué aux Biches et le stade de la Garenne.

Kéolis n’a pas tardé à réagir en dénonçant ces agissements sur les réseaux sociaux. Un climat délétère qui a également poussé la direction à ne plus faire circuler les bus dans le quartier le lendemain. Hier matin, la circulation a été rouverte mais un énième bus a subi le même sort que les précédents quelques heures plus tard, obligeant cette fois-ci les responsables à suspendre le service jusqu’à nouvel ordre au Gué des Biches. En revanche, la ligne reliant Montargis à Cepoy continue de fonctionner, notamment dans le bourg de Châlette.

Une plainte déposée, une enquête en cours

Jusqu’ici, les chauffeurs n’ont pas fait valoir leur droit de retrait. Néanmoins, la compagnie a porté plainte au commissariat de Montargis et une enquête a été ouverte. Selon les premières constatations, il pourrait s’agir d’un groupe de jeunes qui n’aurait pas apprécié fin octobre d’être refoulé par un chauffeur qui aurait refusé de les prendre car ces derniers avaient l’intention de voyager sans ticket.