Une famille intoxiquée dans le Loiret

2 novembre 2017 à 10h17 par Diane Thibaudier

VIBRATION
Crédit : pixabay.com

C'est la première de la saison. Une famille de Saint-Jean-de-la-Ruelle a été intoxiquée au monoxyde de carbone cette semaine.

Parmi les premiers symptômes d’une intoxication au monoxyde de carbone : des maux de tête et des vomissements. Ce sont d’ailleurs ces symptômes-là qui ont sauvé cette famille de Saint-Jean-de-la-Ruelle. Lundi soir, un couple de quadragénaires appelle les secours pour signaler qu’eux et leurs trois enfants souffrent de maux de tête et de vomissements. La famille est immédiatement prise en charge, et conduite au centre hospitalier d’Orléans-La Source et pour cause ! Les secours craignent une intoxication au monoxyde de carbone, et c’est bien le cas. La famille est sérieusement touchée par une grave intoxication au CO. A l’origine de ces symptômes, un groupe électrogène retrouvé dans le pavillon du couple, rue de Locy à Saint-Jean-de-la-Ruelle et qui aurait été utilisé à l’intérieur de l’habitation.

En cas d’intoxication, appelez les secours très rapidement

C’est la première intoxication de ce genre de la saison dans le Loiret, mais malheureusement ce ne sera surement pas la dernière ! Le monoxyde de carbone est particulièrement traitre puisqu’il est transparent et qu’il ne dégage aucune odeur spécifique, difficile de constater qu’il est en train d’envahir votre habitation avant l’arrivée des premiers symptômes. En cas de maux de tête et de vomissements, il faut donc absolument demander un avis médical. Et si ces symptômes touchent plusieurs personnes dans la même habitation, il faut appeler les secours au plus vite. Une intoxication au monoxyde de carbone peut être extrêmement rapide et fatale. Il ne faut surtout pas rester dans un environnement toxique mais quitter les lieux immédiatement.

Pour rappel, neuf intoxications au monoxyde de carbone ont été relevées dans le Loiret depuis le mois de janvier. C’est moins que ces dernières années, grâce aux messages de prévention des pompiers notamment. Mais avec le retour du froid, les intoxications augmentent puisqu’on est nombreux à remettre le chauffage chez nous. En 2016, 46 intoxications de ce genre avaient été comptées dans le département.