Blois : le maire appelle au calme après les violences de mardi soir

17 mars 2021 à 10h29 par Etienne Escuer

VIBRATION
Un important dispositif policier a été déployé à Blois ce mardi soir.
Crédit : Snapchat / Miko Prod

Le maire de Blois Marc Gricourt s'est exprimé après les incidents dans les quartiers nord de la ville mardi soir.

Le calme est revenu, du moins provisoirement, ce mercredi 17 mars à Blois (Loir-et-Cher), théâtre mardi soir de violences urbaines. Deux personnes ont été gravement blessées dans un accident de la route, après un refus d’obtempérer lors d’un contrôle effectué par la BAC dans les quartiers nord de la ville. « Contrairement aux rumeurs, il n'a pas été fait usage d'armes à feu pour intercepter le véhicule », précise ce matin le maire de Blois, Marc Gricourt, dans un communiqué.

Rapidement, via les réseaux sociaux, plusieurs dizaines d’individus se sont rendu sur place et ont pris à parti les forces de l’ordre. Marc Gricourt juge ces violences « inacceptables et inexcusables ». « De tels événements ne s’étaient pas produits depuis l’automne 2014. Ils ont franchi un cap supérieur quand un véhicule a été projeté directement contre les forces de l’ordre et de maintien de la paix sur place », précise l’élu, qui regrette que « toute la soirée, des rumeurs, parfois extravagantes, ont défilé sur les réseaux sociaux, ces dernières n’ont évidemment pas concouru ni au calme, ni à la vérité ».

Un appel "au calme et à la responsabilité"

L’élu se dit « en attente de précisions sur les circonstances exactes, tant du contrôle de police que des suites malheureuses qui en ont découlé » et appelle « au calme et à la responsabilité de toutes et tous. La sécurité est la première des libertés, les biens publics détruits, les dégâts occasionnés sur les biens privés affectent en premier lieu les riverains les plus proches, ces habitants du quartier qui collectivement souffrent aujourd’hui de l’image donnée, éloignée de la réalité vécue. »

Marc Gricourt demande « aux parents, aux grands-parents, aux acteurs publics, associatifs ou privés de rappeler les règles du collectif et à ne pas se fier aux désinformations qui sont sources de nombreux dangers », et précise que des équipes de la ville se rendront sur place aujourd’hui. Il doit également prendre contact avec le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, pour « réexprimer nos attentes anciennes sur les moyens de police dans notre ville ».