Bonbonnes de gaz à Paris: une suspecte loirétaine condamnée pour d'autres faits

24 novembre 2017 à 14h21 par Diane Thibaudier

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Crédit : pixabay

Une Loirétaine soupçonnée d'être impliquée dans l'affaire des bonbonnes de gaz près de Notre-Dame à Paris vient d'être condamnée pour d'autres faits.

Elle a écopé de trois mois de prison ferme. Une Loirétaine a été jugée hier pour avoir réussi à introduire un téléphone portable dans sa cellule, au centre pénitentiaire de Saran. Elle y est incarcérée dans l’attente de son procès dans l’affaire des bonbonnes de gaz à Paris.

Deux couples interpellés dans le Loiret

Rappelez-vous, en septembre 2016, des policiers parisiens avaient découvert une voiture contenant cinq bonbonnes de gaz et trois bouteilles de gasoil près de la cathédrale Notre-Dame, dans une petite rue à quelques centaines de mètres de l’édifice religieux. Quelques jours plus tard, deux couples avaient été placés en garde à vue. Un homme et une femme avaient d’abord été interpellés à Orange, dans le Vaucluse. Ils habitaient en région Centre-Val de Loire, dans le Gâtinais avec leurs trois enfants. Puis un autre couple avait été arrêté dans le Loiret toujours, dans la commune de Chalette-sur-Loing. Au moins l’un de ses deux couples était déjà connu des services de police pour son appartenance à la mouvance islamiste radicale. Ils avaient tous été placés en détention provisoire dans l’attente de leur procès.

Un téléphone portable pour discuter avec sa famille

Cette semaine donc, l’une des suspectes dans cette affaire a été jugée une première fois. Mais pour d’autres faits. Elle a écopé de trois mois de prison ferme pour avoir introduit un téléphone portable dans sa cellule, dans la prison de Saran où elle est incarcérée. La détenue loirétaine a en fait reçu l’aide de sa sœur pour obtenir un téléphone portable et avoir des conversations avec sa famille. Selon les enquêteurs, la femme n’aurait eu que des échanges d’ordres familiaux lors de ces discussions avec ses proches. Sa peine sera donc aditionnée à celle dont elle écopera certainement lors de son procès dans l’affaire des bonbonnes de gaz. Quand à sa sœur, celle qui l’a aidée à obtenir ce téléphone, elle a été condamnée à trois mois de prison avec sursis.