Cher : un instituteur jugé pour viols à Bourges

30 novembre 2017 à 10h22 par Diane Thibaudier

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Crédit : pixabay

Le verdict devrait être rendu ce vendredi 1er décembre, devant les Assises du Cher. C'est un instituteur qui est jugé depuis hier pour des viols et des agressions sexuelles. Retour sur les faits.

Le procès se déroule à huis clos à la demande des victimes. Depuis ce mercredi 29 novembre, un homme de 44 ans comparait devant les Assises de Bourges. Il est accusé de plusieurs viols et de plusieurs agressions sexuelles qui auraient été commis sur des adolescents. Parmi les victimes, quatre jeunes filles âgées de 11 à 15 ans qui suivaient des cours particuliers de musique et de chant avec le quadragénaire.

Aucun fait n’a été commis dans le cadre de sa profession en établissement scolaire

L’homme dispensait ses cours particuliers pendant son temps libre, puisqu’il exerçait également comme instituteur dans une école du département. Mais les enquêteurs ont révélé qu’il n’avait visiblement commis ni viol ni agression sexuelle dans le cadre de sa profession. Les faits, pendant ses cours particuliers donc, se seraient déroulés entre les années 2006 et 2008. Parfois à son domicile, et parfois directement chez les victimes.

Le quadragénaire est donc jugé depuis hier devant la cour d’assises du Cher. Il risque jusqu’à 20 ans de prison et pourrait donc rester incarcéré à l’issue de l’audience demain. L’homme est détenu depuis le début de l’enquête, il y a deux ans.

Une autre personne impliquée dans cette affaire

Mais l’ancien instituteur n’est pas le seul à comparaitre pendant ces trois jours de procès. Son épouse est également jugée dans cette affaire, puisqu’elle était visiblement au courant de certains de ces faits mais ne les avait pas dénoncés à la police. La femme est professeur dans le second degré et avait été suspendue quelques temps par l’Education nationale lors des premières plaintes déposées à l’encontre de son mari. Le couple est d’ailleurs en instance de divorce en ce moment. L’enseignante avait été placée sous contrôle judiciaire. Elle risque jusqu’à trois ans de prison pour non dénonciation de crime. Pour elle aussi, le verdict sera rendu demain.