Deux lycéens bourguignons en finale du concours de plaidoiries à Caen

24 janvier 2020 à 6h20 par Etienne Escuer

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La finale nationale du concours a lieu au Mémorial de Caen
Crédit : Etienne Escuer

Augustin Dhutu et Krisztina Winter, élèves de terminale à Dijon, représentent la Bourgogne-Franche-Comté lors de la finale nationale du concours de plaidoiries des lycéens.

Comme chaque année, le Mémorial de Caen (Normandie) organise plusieurs concours de plaidoiries. L’un s’adresse notamment aux lycéens et une quinzaine d’adolescents y participent encore cette année. Après avoir remporté leurs sélections régionales il y quelques semaines, ils plaident aujourd’hui à l’occasion de la finale nationale, à Caen. Ils évoqueront chacun une situation d’atteinte aux droits de l’homme devant un jury présidé par le photographe et reporter de guerre Patrick Chauvel.

Le cas des sportives hyper-androgènes

La Bourgogne-Franche-Comté est représentée par Augustin Dhutu et Krisztina Winter, élèves de terminale du Lycée Charles du Gaulle à Dijon. Leur plaidoirie s’intitule La discrimination hormonale, ces sportives pas assez femmes. « Les athlètes hyper-androgènes sont des femmes qui ont un taux de testostérone naturellement élevé », explique Augustin Duthu. « Elles ne peuvent pas participer aux compétitions car on considère que c’est du dopage. »

 

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Plaider devant 3.000 personnes

Plaider est un exercice difficile, surtout devant 3.000 personnes et un jury. Pour Augustin et Krisztina, ce sera une première. Il y a forcément un peu, voire beaucoup, de stress. « En binôme, c’est peut-être un peu moins stressant », confie tout de même le jeune homme de 16 ans. « Ça peut aussi apporter quelque chose à la plaidoirie parce que l’on peut essayer d’établir un jeu de questions-réponses ».

 

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Le ou les lauréats remporteront un séjour à New York avec une visite du siège des Nations Unies. Le Centre-Val de Loire sera représenté par Pauline Fréau, du lycée Voltaire à Orléans, qui plaidera sur « Les mutilées oubliées ». En Pays de la Loire, c’est une lycéenne de Notre-Dame, à Challans, qui a été sélectionnée, pour sa plaidoirie sur « La règle de la honte », qui évoque une tradition au Népal qui interdit aux femmes de pratiquer de nombreuses activités durant leurs menstruations. L’an dernier, la Rennaise Valérie Tete avait remporté le concours avec une plaidoirie sur la persécution des enfants sorciers au Togo.