Eure-et-Loir : une solution pour répondre aux agressions dans les prisons ?

12 juin 2019 à 15h04 par Benoit Hanrot

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Crédit : Pixabay

Ce mercredi matin, une cinquantaine de surveillants ont refusé de prendre leur poste au lendemain de la prise d'otages au centre pénitentiaire de Condé-sur-Sarthe. En Eure-et-Loir, une mesure a été prise pour tenter de répondre au problème.

Ce 12 juin, plusieurs surveillantes pénitentiaires ont manifesté et même refusé de démarrer leur service pour réclamer des réponses concrètes en termes de sécurité et pour soutenir leurs collègues victimes d’une prise d’otages hier par un détenu. Ce dernier a retenu une surveillant et une stagiaire dans sa cellule à l’aide d’une arme artisanale avant de se rendre. L’homme est considéré comme étant particulièrement signalé (DPS) et connu pour des troubles psychiatriques.

En Eure-et-Loir, une unité pour détenus violents vient d’ouvrir à la prison à Châteaudun. Selon France 3 Centre-Val de Loire, ce quartier qui peut accueillir 11 prisonniers considérés comme dangereux, a été lancé pour répondre aux agressions et à la mobilisation des personnels pénitentiaires. Reste à savoir si cette réponse sera suffisante pour satisfaire les mécontents.