L'Yonne roule de plus en plus à l'électrique

26 mai 2017 à 10h34 par Rédaction

VIBRATION

A partir du lundi 29 mai, deux bus électriques seront testés dans le centre ville d'Auxerre.

A partir de lundi 29 mai, il va falloir être encore plus vigilant lorsque l’on traverse la rue, au risque de ne pas entendre arriver le bus. Deux véhicules électriques sont testés : un bus classique (celui de la ligne 2, entre le centre commerciale des Clairions et Achille Ribain) et une navette du centre-ville. Ils sont reconnaissables avec leur autocollant « 100% électrique » sur les vitres des bus. Les bus et les bornes de recharge sont prêtés le temps de l’essai qui doit durer jusqu’au 10 juin inclus. La navette centre-ville possède une autonomie de 120 kilomètres, et le bus qui effectuera la liaison de la ligne 2, lui, peut rouler pendant 170 kilomètres avant d’avoir besoin d’être branché.

157 bornes de recharge pour les voitures électriques d’ici la fin 2017

L’Yonne n’en est pas à son coup d’essai pour l’investissement sur le transport électrique. Le syndicat départemental d ‘énergie de l’Yonne (SDEY) poursuit son chantier pour installer 157 bornes de recharge d’ici la fin de l’année 2017. Une cinquante est déjà en place. Aujourd’hui, l’autonomie de ces voitures se situe autour des 100 kilomètres, alors l’objectif est de placer des bornes tous les 20 kilomètres. Cette distance maximum peut rassurer les conducteurs qui hésitent encore à rouler à l’électrique. Deux types de borne existent pour faire le plein: la première, dite « normale » pour une charge qui dure deux heures pour que la batterie soit pleine, et une plus rapide où trente minutent suffisent pour être chargé à 100%. 

Des bus électriques testés aussi à Orléans et à Blois

D’autres départements testent le transport en commun électrique. C’est le cas à Orléans, où ces bus silencieux et plus propres circulent sur les lignes 1, 2 et 4. L’essai doit durer cinq ans, avant d’envisager de les déployer sur l’ensemble le réseau Tao. Mais l’entreprise prévoit de faire un premier bilan dès la fin de l’année 2017, notamment sur les questions d’autonomie et de longévité des batteries. En Loir-et-Cher, à Blois, deux navettes électriques remplacent aussi les bus habituels depuis le 27 avril.