Lancement de campagnes de stérilisation des chats dans l’Yonne

24 octobre 2017 à 7h08 par Benoit Hanrot

VIBRATION
Crédit : Illustration d'un chat / Pixabay

À Sens, on aime les chats⬦ mais à petite dose. Pour limiter les nuisances liées à la prolifération des matous errants, la ville lancera l'an prochain des campagnes de stérilisation en partenariat avec une association de défense des animaux. Décryptage :

Les chats et les chiens sont toujours les animaux de compagnie les plus appréciés des Français. En moyenne, plus d’un ménage sur deux en possède un. De cet amour pour les animaux naissent les dépenses courantes en tout genre. Chaque année, on arrive ainsi à 3 milliards d’euros rien que pour leur alimentation. Sauf qu’en France, tous les chats n’ont pas un toit au-dessus de leur tête. On estime qu’il y aurait environ 11 millions de chats errants dans la rue. Des chats dont il faut s’occuper et restreindre la multiplication.

A Sens, on stérilise pour mieux contrôler

Un chiffre qui fait peur : en 4 ans, un couple de chat non stérilisé peut engendrer, en théorie, une descendance pouvait atteindre plus de 20 000 individus. Face à ce constat, beaucoup de communes ont décidé de réagir pour limiter leur nombre. Dans l’Yonne à Sens, la ville va signer d’ici la fin de l’année une convention avec la fondation 30 millions d’Amis. Par la suite, des campagnes de stérilisation vont voir le jour. Objectifs affichés par la commune : lutter contre les problèmes d’insalubrité et de tranquillité publique.

 

L’Yonne, terre dangereuse pour les chats

Ces derniers mois, il ne faisait pas bon être un chat dans le département icaunais. Dans le Tonnerrois, on se souvient de Schouff, un petit chat de 18 ans victime d’une violente agression le 1er août dernier. Le félin a été jeté à l’eau par des enfants. Et puis près de Tonnerre, à Epineuil, les riverains cherchent toujours l’identité de ou des personnes qui s’en prennent aux chats de la commune. Beaucoup ont disparu ces dernières semaines, d’autres ont été retrouvés sans vie. L’enquête des gendarmes est toujours en cours.