Législatives : Pourquoi il faut aller aux urnes dimanche !

9 juin 2017 à 11h16 par Rédaction

VIBRATION

Ce dimanche, nous avons encore rendez-vous avec les urnes. Pourquoi ? Pour élire nos députés à l'Assemblée nationale. Comment faire pour voter, où voter et pourquoi ? Mode d'emploi.

35 jours après l’élection d’Emmanuel Macron au pouvoir, le Président de la République se trouve déjà dans une posture délicate. Il doit absolument remporter la majorité pour espérer pouvoir mener à bien ses réformes. Mais cette année est délicate pour le chef de l’Etat car les candidats de son mouvement « La République en marche », qui viennent pour beaucoup de la société civile, vont être confrontés à d’autres candidats bien implantés dans leurs circonscriptions. La bataille promet d’être rude.

C’est quoi ce scrutin ?

Comme il y a un peu plus d’un mois, rendez-vous dans le même bureau de vote que celui de l’élection présidentielle. Ces bureaux de vote seront ouverts ce dimanche de 8h à 18h, voire 20h dans les grandes villes. Au total, 577 circonscriptions sont en jeu. Elles représentent chacune environ 125 000 habitants.

Pour voter, il faut remplir plusieurs critères : être majeur, de nationale française, inscrit sur les listes électorales et ne pas être privé de ses droits civiques. Comme pour la précédente élection, vous avez possibilité de voter par procuration. En revanche, le mode d’élection est différent.

Lors des législatives, tous les candidats dépassant les 12,5% des voix sont qualifiés pour le second tour, ce qui peut former par endroit des triangulaires voire des quadrangulaires. Si un candidat dépasse les 50% des voix, il est automatiquement élu.

 

Ça sert à quoi un député ?

Pourquoi se déplacer pour une personne que l’on ne connaît pas forcément ? Un député est un représentant de la Nation. Il est élu pour 5 ans et doit donc parler au nom de l’intérêt général. Son but est de travailler pour aider sa circonscription. C’est un intermédiaire à l’écoute de ses concitoyens qui fait relayer les problèmes rencontrés sur le terrain. Son action lui permet de demander des enveloppes pour financer des projets locaux

Son rôle est également de s’associer à d’autres parlementaires pour proposer un projet de loi qu’il devra ensuite défendre devant la commission appropriée puis l’Assemblée nationale. Il peut aussi lancer des commissions d’enquête pour traquer l’action du gouvernement et est habilité à renverser ce dernier grâce à une motion de censure.


La donne change cette année

D’un point de vue purement comptable, on prévoit un vrai bouleversement à l’Assemblée Nationale. Sur les 577 sièges qui composent l’hémicycle, 150 devraient accueillir un nouveau postérieur cette année. En effet, ces députés ne se représentent pas.

Certains partent en retraite, d’autres sont directement concernés par la mise en application de la réforme du non-cumul des mandats. C’est le cas du député-maire d’Orléans Olivier Carré, de l’ancien Premier Ministre sarthois François Fillon ou encore du député bourguignon Laurent Grandguillaume. On notera l’absence du Dijonnais Thomas Thévénoud, récemment condamné pour fraude fiscale à un an d’inéligibilité.