Les Antilles attendent l’arrivée de l’ouragan Maria

19 septembre 2017 à 4h59 par Benoit Hanrot

VIBRATION

Maria, c'est joli comme prénom. Sauf quand il est porté par un ouragan « potentiellement catastrophique » qui menace de frapper très prochainement les Antilles. Dans la nuit, l'ouragan Maria a été classé en catégorie 5, le plus haut niveau de dangerosité. Plusieurs secours venus de métropole sont déjà arrivés sur place.

Cela vous est peut-être déjà arrivé d’acheter une imprimante, un frigo ou encore un ordinateur qui, au bout de deux ans, montre beaucoup de signes de faiblesse. Et en sortant le ticket de caisse, de se rendre compte que la machine n’est plus assurée depuis quelques jours. Vous venez d’être victime de l’obsolescence programmée.

Qu’est-ce que l’obsolescence programmée ?

L’obsolescence programmée, c’est une stratégie des constructeurs qui vise à réduire la durée de vie d’un produit pour augmenter son taux de remplacement et surtout provoquer un nouvel achat plus tôt que prévu. Depuis des années, de nombreuses associations dénoncent cette pratique mise en place de manière plus ou moins consciente.

Il faut dire que la course à l’innovation technologique pousse les industriels à créer sans cesse de nouveaux produits, de plus en plus performants. Ces derniers jouent aussi sur la corde sensible des consommateurs, en les poussant à acheter un nouveau produit alors que l’ancien fonctionne encore.

Qui est visé par une plainte ?

Mais ce temps pourrait bientôt être révolu. En effet, l’association Hop (Halte à l’Obsolescence Programmée) a déposé plainte pour obsolescence programmée et tromperie contre plusieurs fabricants d’imprimantes. Il s’agit de la première action judiciaire française de la sorte. Rappelons que depuis 2015, la loi française sanctionne théoriquement cette pratique. Mais son application est rendue difficile par le fait qu’elle est difficile à prouver.

Quelles solutions pour lutter contre ?

Pour lutter contre ce phénomène, des utilisateurs se réunissent et réfléchissent à des solutions. Certains se sont réunis autour de plateformes de partage et d’entraide pour réparer des objets jugés obsolètes. Le site « commentreparer.com » est devenu un site référent pour la réparation d’objets connectés type Smartphone. 

Côté association, Emmaüs œuvre aussi pour la réparation et la récupération dans un but social attaché. Enfin concernant les fabricants de téléphone, certains ont décidé de changer leur politique en créant des portables à partir de matériaux recyclés (Nokia) ou avec des bioplastiques (Ericsson).