Les réformes de l’école sont en marche !

13 novembre 2017 à 7h16 par Benoit Hanrot

VIBRATION
Crédit : Illustration d'un couloir de lycée / Pixabay

Jean-Michel Blanquer lance aujourd'hui les consultations de l'Education nationale. Objectif affiché par le ministre de l'Education : la réforme annoncée du baccalauréat. Jusqu'en février, tous les acteurs de la communauté éducative seront donc consultés afin de redonner un sens à l'épreuve de fin de lycée. Décryptage :

Plus qu’un simple examen 

Et si le baccalauréat devenait le même pour tous ? C’est la question qui revient souvent lorsque l’on évoque la réforme de l’examen. Parmi les nombreuses propositions retenues, le ministre de l’Education envisage notamment la suppression des filières générales L, ES et S et de proposer simplement quatre matières pour les épreuves finales.

Concernant l’enseignement supérieur, le conseil des ministres doit examiner le projet de loi sur les nouvelles modalités d’entrée à l’université. Cette mesure doit permettre de supprimer le tirage au sort dans les filières les plus demandées et réduire l’échec en première année.

Améliorer le temps périscolaire et créer des unités laïcité

Le ministre annonce la création d’un « plan mercredi ». Concrètement, il souhaite appuyer les collectivités pour que le jour des enfants soit un jour riche en matière d’activités culturelles et sportives. Le plan mettra en relation les ministères de l’Education nationale, de la Culture et des Sports.

Le dernier point sensible concerne les situations d’atteinte à la laïcité dans une école, un collège ou un lycéen. Pour éviter que les professeurs soient isolés pour résoudre les conflits, Jean-Michel Blanquer projette de créer des « unités laïcité » qui devraient être effectives avant la fin de l’année.

Ces personnes interviendront dans les établissements et auront pour mission de jouer un rôle auprès des professeurs ayant besoin de conseil ou d’expertise. Pour mener à bien ces missions, les chefs d’établissements doivent être intraitables. Le ministre de l’Education nationale souhaite que l’autorité soit davantage respectée, et qu’un conseil de discipline soit systématiquement organisé à chaque fois que cela est nécessaire.