Manque de moyens de protection, hausse d’activité : les pompes funèbres sous tension

3 avril 2020 à 4h30 par Guillaume Pivert

VIBRATION
Au 1er avril, 4032 sont décédées des suites du coronavirus en France.
Crédit : Pixabay

Les professionnels du secteur sont frappés par l'épidémie de coronavirus et doivent s'adapter aux dérogations édictées par le gouvernement.

Les professionnels du funéraire font face dans certaines régions comme le Grand-Est à une hausse de leur activité en raison de l’épidémie de Covid-19. Toutefois, ils doivent souvent encore faire sans masques de protection. « La situation évolue doucement dans le bon sens » depuis vendredi dernier avance Richard Feret, le président de la confédération des professionnels du funéraire (CPFM). La profession a enfin été reconnue comme prioritaire pour recevoir des masques. Ils devraient arriver très prochainement. Pour faire face à l’urgence sanitaire, les pompes funèbres doivent également suivre de nouvelles règles.

 

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D’autres dispositions sont entrées en vigueur cette fois pour les familles. Le délai d’inhumation peut ainsi être allongé de 6 à 21 jours avec l’accord de la préfecture. Le texte prévoit aussi que le dépôt des corps dans un cercueil hermétique pourra se faire pendant six mois dans un dépositoire hors du cimetière. Richard Feret se dit satisfait des mesures prises pour sa profession mais s’insurge contre certaines contraintes administratives.

 

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Si certaines régions sont plus touchées que d’autres, Richard Feret l’assure, il n’y a pas de risque de pénurie de cercueils.

 

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Seuls les enterrements sont considérés comme motif familial impérieux autorisé par l’attestation de déplacement. Néanmoins, toutes les mairies ne ferment pas leurs cimetières aux visiteurs.