Nouveau cas de racisme sur un terrain de sport !

8 décembre 2017 à 6h45 par Benoit Hanrot

VIBRATION
Crédit : Nouveau cas de racisme dans le sport / Pixabay

La bêtise n'a pas de limite. Dernière exemple en date cette semaine en Grèce où Nathan Wounembania a été victime de cris de singe. L'international camerounais du Tours Volley Ball en a été affecté, au point de quitter le terrain sans autorisation. Retour sur une nouvelle situation dérangeante.

Ce mercredi devait être une soirée de fête pour le TVB qui affrontait le club grec de l’Olympiakós Le Pirée lors d’un match de Challenge Cup (3ème niveau continental). Mais tout a basculé dès les premières minutes. A chacune de ses touches de balle, Nathan Wounembania a été pris à partie par une partie des supporters locaux. Au menu : des insultes racistes et des cris de singe. 

Très marqué, le joueur a fini par quitter le parquet, sans l’accord en amont des arbitres. Résultat : double peine avec une exclusion qui pourrait être synonyme de suspension lors du prochain match. Hier matin, la ligue professionnelle et la fédération française de volley ont apporté leur soutien au joueur. De son côté, Laura Flessel, la ministre des Sports a réagi sur les réseaux sociaux en condamnant ses agissements qu’elle juge « inacceptables ».

La scène a été filmée par le club tourangeau qui espère qu’une sanction exemplaire sera prise à l’encontre de son homologue grec. Ce qui pourrait aussi être l’occasion pour les instances d’envoyer un message à l’ensemble du monde sportif. Espérons que le match retour prévu dans 11 jours se passe dans de meilleures conditions.

Loin d’être un cas isolé

Du racisme dans le sport, c’est malheureusement quelque chose de récurrent. Le football peut en témoigner avec les exemples de joueurs d’origine africaine tels que Mario Balotelli ou encore Kevin-Prince Boateng pris à partie par le public adverse lors de leur passage dans le championnat italien. Outre les insultes racistes, ces derniers ont parfois fait l’objet de jets de bananes sur le terrain. Preuve que le monde du sport a encore des progrès à faire pour éradiquer les comportements dérangeants qui persistent dans ses stades.