Quels changements au mois de juillet pour votre budget ?

1er juillet 2020 à 7h11 par Mikaà«l Livret

VIBRATION
Des changements plus ou moins bénéfiques pour le pouvoir d'achat entrent en vigueur le 1er juillet 2
Crédit : PxHere

Tarifs réglementés du gaz, prix du tabac, activité partielle longue durée : le mois de juillet propose son lot de changements pour votre budget ou vos revenus. Tour d'horizon de ce qui vous attend dans les prochains jours.

C’est récurrent. Chaque 1er jour du mois apporte sa pierre à l’édifice du changement, qu’il soit en votre faveur ou non. Variation du prix du gaz, de l’allocation chômage ou du prix du tabac, dispositif d'activité partielle longue durée, voici différents changements susceptibles d'affecter vos finances personnelles à compter de ce mercredi 1er juillet.

Commençons par les bonnes nouvelles. Les tarifs réglementés du gaz, appliqués par Engie à près de 4 millions de foyers, sont en légère baisse de 0,3% par rapport au mois de juin. Sur les 18 derniers mois, ils ont baissé au total de 25,5%, mais pourraient repartir à la hausse dès la rentrée.

Les prix du tabac évoluent

Autre revalorisation favorable à votre porte-monnaie : l’allocation chômage. L’allocation minimale, la partie fixe de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) et le seuil minimum de l’ARE pour les allocataires en formation sont revalorisés de 0,4%. De même, les salaires de référence, servant au calcul de l’allocation, augmentent aussi de 0,4%. 92 % des demandeurs d’emploi sont concernés par cette petite hausse, soit environ 3 millions de personnes.

Les prix du tabac changent aussi ce 1er juillet, à la hausse ou à la baisse. Une évolution de 10 à 20 centimes d’euros, suivant les marques, avec un prix du paquet de 20 compris globalement entre 9,5 et 10€ pièce. Des tarifs qui, on ne le sait pas toujours, sont fixés par les fabricants. Ils répercutent ensuite comme ils l'entendent les taxes imposées par l'Etat.

Le chômage partiel évolue (encore) 

Dernière bonne nouvelle, même si l’on n'est pas prêt de voir le bout du tunnel : la prolongation des aides de l’Etat pour l’emploi. Le système de chômage partiel évolue encore pour, cette fois, s’inscrire dans la durée. Largement utilisé par les entreprises en réduction d'activité depuis le confinement, ce nouveau mécanisme ne peut être mis en place que si un accord collectif ou de branche a été conclu. Concrètement, les salariés seront indemnisés à 84% du salaire net. Le reste à charge ne sera que de 15% pour l'entreprise, pour une durée maximale de deux ans. À terme, ce nouveau dispositif d'activité partielle sera plus avantageux, car à partir du 1er octobre, les salariés en chômage partiel classique ne seront plus indemnisés qu'à hauteur de 72% du salaire net. À noter que pour les salariés à domicile, le dispositif exceptionnel de chômage partiel n'est pas reconduit.

Fin aussi programmée de la trêve hivernale. Exceptionnellement prolongé après le 31 mars, en plein confinement, le dispositif prend fin le 10 juillet. Les procédures d'expulsions et les coupures d'énergie pourront reprendre à cette date.