Sarthe: la société d’armement Alsetex mise en examen pour homicide involontaire

27 décembre 2019 à 14h37 par Guillaume Pivert

VIBRATION
En juin 2014, une salariée était morte dans l'usine Alsetex à Précigné.
Crédit : Pixabay

En juin 2014, une salariée était morte dans une explosion accidentelle dans l'usine Alsetex de Précigné.

C’est le quotidien Libération qui rapporte ce vendredi la mise en examen en 2017 de l’entreprise Alsetex pour homicide involontaire « prise en la personne de son représentant légal Bertrand Sander ». Le 24 juin 2014, Nathalie Desiles, 48 ans, trouvait la mort en manipulant des produits pyrotechniques. L’usine classée Seveso de niveau 2, est spécialisée dans la fabrication d’armements qui équipent les forces de l’ordre notamment les grenades GLI-F4 et les lanceurs de balles de défense (LBD). L’Etat a d’ailleurs passé commande de 1280 exemplaires de LBD cet automne.

Les Gilets jaunes ont manifesté plusieurs fois devant l'entreprise cette année en soutien aux manifestants blessés par des grenades au cours de manifestations.