Tinder : un rendez-vous vire au drame !

18 février 2019 à 15h45 par Aurélie Amcn

VIBRATION
Crédit : Pixabay

Un jeune homme s'est inscrit sur Tinder et a fait la rencontre d'une femme. Mais leur premier rendez-vous a viré au drame. Récit.

On ne fait pas que de « belles » rencontres sur Tinder. Ruben Vanhees, un Belge de 33 ans, peut en témoigner. Selon notre confrère flamand de Het Belang van Limburg, à la recherche de nouvelles opportunités professionnelles, ce dernier décide de s’installer en Colombie. Là-bas, pour passer le temps et rencontre de nouvelles personnes, il s’inscrit sur Tinder. Rapidement, il « match » avec une jeune demoiselle, Thalia. Dans la foulée, ils se donnent rendez-vous. Tout se passe très bien. À tel point que, quelques heures plus tard, la jeune femme demande à revoir son nouveau prétendant. 

Elle l’invite même à venir passer la soirée chez sa tante. Une requête qui ne surprend pas du tout le Belge puisque, selon lui, « les Colombiens invitent souvent les gens chez eux ». Sereinement, il embarque donc dans un taxi avec la jeune femme. Mais soudain, sur la route, le chauffeur s’arrête brusquement. Deux hommes armés « braquent » la voiture. « Un avec un couteau, l’autre avec un taser. Thalia, le chauffeur et moi-même recevons des décharges », se souvient-il. Sauf qu’un détail l’interpelle : « Ils voulaient me faire croire que Thalia était aussi une victime. Mais j’ai compris que ce n’était pas le cas ».

Et pour cause, alors que lui est ligoté et séquestré dans une bouche d’égout, la jeune femme est épargnée et se rend au domicile du jeune belge pour le dépouiller de ses biens (plus d'un millier d'euros). « Il y avait un nœud autour de mon cou relié à mes jambes. Si j’essayais de m’en défaire, je m’étranglais ! (…). Ils m’ont ensuite dit de leur verser tout mon argent via mon Smartphone. J’ai dû donner tous mes codes. Si je ne les donnais pas, ils me coupaient mes doigts un par un », précise-t-il encore. Forcé d’ingérer de la drogue pour rester calme, il parvient finalement à s’enfuir trois jours plus tard en profitant de l’absence de ses ravisseurs et de l’assoupissement du « garde chargé de le surveiller ». Les autorités colombiennes ont lancé une enquête, toujours en cours.