Le Mans Sonore 2024 : « Il y a un certain nombre de pôle d’excellence en termes d’acoustique »
19 janvier 2024 à 6h00 par Hugo Harnois
L’événement « Le Mans Sonore » revient pour une troisième édition à partir de ce samedi 20 janvier.
Le Mans s’apprête à devenir la capitale du son. En effet, ce samedi débute la 3e édition de la biennale « Le Mans Sonore ». Pendant neuf jours, de nombreux événements autour de l’acoustique et du son vont avoir lieu aux quatre coins de la ville : l’Université, l’école des Beaux-Arts, la cathédrale, le Plongeoir, mais aussi dans des cinémas et des salles de concerts.
Jean-Michel Jarre et Jeff Mills
Cette année, les organisateurs ont vu les choses en grand en attirant des noms prestigieux issus du domaine sonore. « On est très fiers d’avoir comme parrain Jean-Michel Jarre, qui va débuter avec un master class et l’écoute de son nouvel album dans un dôme sonore. C’est une première mondiale de par sa taille. La structure va proposer du son immersif, en 3D, il n’en existe pas d’autres. Il y aura aussi Jeff Mills aux Quinconces, le créateur de la musique électro aux États-Unis », détaille Michaël Guihard, adjoint au Maire du Mans en charge de la Jeunesse, de la Vie étudiante et de l’Éducation artistique et culturelle.
Au menu également : des concerts, plusieurs installations sonores, mais aussi des animations destinées aussi bien aux chercheurs universitaires qu’aux tout-petits venus des crèches. Et installer une biennale sonore au Mans est tout, sauf un hasard, selon Michaël Guihard : « il y a au Mans un certain nombre de pôles d’excellence en termes d’acoustique, notamment le laboratoire d’acoustique de l’Université du Mans, reconnu en terme mondial. On a aussi un Master en design sonore à l’école des Beaux-arts, une rareté. »
L’élu espère attirer entre 8.000 et 10.000 personnes pour cette nouvelle biennale, mais il n’est pas évident d’avoir des chiffres précis puisque la plupart des manifestations sont en accès libre et gratuites. Par ailleurs, « ce n’est pas tellement l’objectif d’attirer un maximum de monde. Le but est de montrer à écouter et entendre tout ce qui peut exister sur le territoire, et montrer aussi en quoi Le Mans est une zone en pointe sur les questions d’acoustique », conclut l’élu.