Le pays fléchois participe à un atlas de la biodiversité

6 avril 2023 à 6h00 par Hugo Harnois

Atlas de la biodiversité
Atlas de la biodiversité
Crédit : Pays fléchois

Depuis trois ans, la communauté de communes du pays fléchois, en Sarthe, participe à l’élaboration de l’atlas de la biodiversité.

Découvrir ou redécouvrir la nature et les animaux près de chez nous. Voilà l’un des objectifs de l’atlas de la biodiversité, un projet lancé dans le pays fléchois il y a maintenant trois ans. Et cette année vient l’heure des résultats. L’enjeu ici est de faire un état des lieux de la biodiversité locale en recensant, entre autres, les différentes espèces que l’on peut trouver dans sa commune.

 

Des participations citoyennes à travers des applications

Le Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement (CPIE) s’est notamment chargé de mener les inventaires scientifiques. Néanmoins, tous les citoyens étaient invités à participer, notamment à travers une application, comme l’explique Jennifer Pichonneau, chargée de projet Territoire engagé pour la nature : « c’est une application qu’on peut télécharger sur n’importe quel smartphone, il suffit de se connecter, d’aller sur le projet « Atlas », prendre une photo et la publier. » Au total, il y a eu 91 contributeurs. Ces derniers ont particulièrement recensé des d’oiseaux, des papillons, ou encore des insectes. « 1200 observations sont remontées, ce qui est plutôt intéressant », poursuit Jennifer Pichonneau.

Les résultats sont aujourd’hui quasiment aboutis et vont être présentés aux élus en avril, avant une présentation au grand public au mois de mai. Nicolas Chauvin, vice-président de la communauté de communes du pays fléchois en charge de l’environnement, explique à quoi vont servir ces résultats : « c’est savoir exactement, dans le Plan Local d’Urbanisme et les zones destinées à des aménagements futurs, ce qu’il y a comme espèces et donner des conseils aux aménageurs et les accompagner au mieux, afin qu’ils respectent la biodiversité ».

Par ailleurs, l’élu souhaiterait engager un deuxième cycle de trois ans, en revenant sur divers lieux spécifiques et sensibles pour faire un nouveau travail d’inventaire et voir l’évolution. « C’est bien d’avoir une photographie, mais c’est encore mieux d’avoir une vision dynamique sur l’évolution que cela prend, et quels impacts ont nos actions », précise Nicolas Chauvin.