Angers : une enquête ouverte après un bizutage raté

20 décembre 2017 à 4h44 par Benoit Hanrot

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Crédit : pixabay

Dans le secondaire, la période des bizutages est un moment-clé pour les nouveaux venus lors des soirées d'intégration. Pratique pourtant interdite par la loi, elle reste une tradition dans de nombreux établissements. A l'école nationale Supérieure des Arts et métiers d'Angers, le rite de passage a dérapé le 11 octobre dernier, obligeant les autorités à ouvrir une enquête. Décryptage :

Ce sont nos confrères du Courrier de l’Ouest qui ont révélé l’affaire. Une enquête a été ouverte à Angers après un bizutage qui aurait mal tourné le 11 octobre dernier. En effet, des numéros auraient été tatoués sur le bras de 16 étudiants de première année à l’aide de cuillères brûlantes.

Selon le directeur général de l’ENSAM, les étudiants auraient dû passer un glaçon aux étudiants pour simuler une brûlure. Mais dans ce contexte fortement alcoolisé, les choses auraient finalement dérapé. Ce qui a poussé l’Inspection générale de l’administration de l’Education nationale et de la Recherche à ouvrir une enquête. La commission disciplinaire est d’ailleurs convoquée le 10 janvier prochain.

Pour rappel, le bizutage est interdit en France depuis juin 1998 et prévoit jusqu’à six mois d’emprisonnement et 7 500 euros d’amende pour les contrevenants, y compris si les victimes sont consentantes.