Auxerre : un car scolaire violemment attaqué !

29 septembre 2017 à 9h22 par Diane Thibaudier

VIBRATION

Une bagarre a éclaté dans un car de transports scolaires en gare des Migraines à Auxerre ce jeudi 28 septembre. Des jeunes de Migennes et de Saint-Florentin se sont affrontés.

Ça aurait pu dégénérer. Ce jeudi 28 septembre, une rixe a éclaté dans un car qui était stationné à la gare routière d’Auxerre, la gare des Migraines. Il devait partir pour Flogny-la-Chapelle, quand la dispute a éclaté. Jets de pierre et utilisation de bombe lacrymogène notamment. L’une des vitres du véhicule a été brisée et sept personnes ont été légèrement blessées.

Parmi les victimes, les deux conductrices du car scolaire. Agées de 37 et 53 ans, elles ont tenté de s’interposer. Elles ont été conduites au centre hospitalier d’Auxerre par les pompiers, mais leurs jours ne sont pas en danger. Cinq autres personnes ont été blessées. Il s’agit de jeunes impliqués dans la bagarre.

Un règlement de comptes

Selon les premiers éléments de l’enquête, il s’agirait en fait d’un règlement de compte entre des jeunes habitants de Migennes, et d’autres de Saint-Florentin. Mais la police continue son enquête, elle n’a pas encore pu auditionner les occupants du car. Les personnes blessées dans la rixe, et les autres devraient être entendues rapidement, on devrait donc en savoir plus dans les jours qui viennent. Personne n’a été interpellé pour le moment.

Il y a quelques jours déjà, des violences avaient éclaté entre plusieurs bandes de jeunes gens dans l’Yonne. Cette fois, il s’agissait d’altercations entre des jeunes habitants de Joigny, et d’autres venant de Saint-Florentin. Les adolescents étaient munis de barres de fer, ils s’étaient affrontés près du lycée Davier, à Joigny le lundi 18 septembre. Avant de s’en prendre à plusieurs véhicules dans le quartier de la Madeleine quelques jours plus tard. Une vingtaine de voitures avait été dégradée. Les forces de l’ordre avaient été dépêchées sur place. Trois jeunes gens avaient été interpellés en possession de bombes lacrymogène et de gros bâtons. Ils ont finalement été libérés quelques heures plus tard.