Confinement, mariages annulés… Les fleuristes nivernais tentent de limiter les pertes

22 octobre 2020 à 4h49 par Etienne Escuer

VIBRATION
Image d'illustration. Les fleuristes doivent travailler avec peu de visibilité sur les semaines à ve
Crédit : Pixabay

Comme la plupart des professions, les fleuristes essayent de faire face à la crise sanitaire.

Un printemps marqué par le confinement, un été par l’annulation des mariages… Le chiffre d’affaires des fleuristes a plongé, en cette année 2020, comme pour un très grand nombre de professions en raison de la crise sanitaire. « Lors du déconfinement, on a très bien marché », confie Emmanuelle Fabre, fleuriste à Nevers. « Mais depuis quelques semaines, avec les nouvelles mesures, comme l’annulation des mariage, cela fait du chiffre en moins. » Comment s’annonce la fin d’année, période où les gens aiment se recevoir et traditionnellement fructueuse pour la profession ? « On est dans un entre-deux, on ne sait pas trop ce que ça va donner. C’est très déstabilisant de travailler au jour le jour », poursuit Emmanuelle Fabre.

 

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« Je n’ai pas de perspectives, c’est ça le plus déstabilisant »

Les fleuristes essayent de limiter les pertes. Mais la profession souffre de ce manque de visibilité à long terme. « Je suis sur du produit périssable, j’achète et je ne sais pas du tout ce que je vais vendre. Mon but, c’est d’avoir le minimum de perte et là on est au jour le jour, c’est plus compliqué », témoigne Emmanuelle Fabre. « Et plus de la moitié des mariages ont été reportés à l’année prochain, mais on repart dans un stress. Est-ce qu’on pourra les faire ? Je n’ai pas de perspectives, c’est ça le plus déstabilisant. »

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Dans ce contexte sanitaire, Emmanuelle Fabre a donc notamment misé sur les achats en ligne et la livraison en renforçant son offre. Une proposition qui semble avoir séduit les clients.