De nouvelles agressions d'équidés dans l’Yonne (photos)

26 août 2020 à 8h28 par Lucie Claussin

VIBRATION
Deux poneys ont été agressés à Villefranche-Saint-Phal, au Ranch de l'Espoir.
Crédit : Association ranch de l'espoir ©

De nouvelles attaques de chevaux ont eu lieu dans l'Yonne. Les propriétaires d'équidés sont excédés et très inquiets suite à ces agressions.

Deux poneys ont été agressés à Villefranche-Saint-Phal, au Ranch de l’Espoir, en début de semaine. Deux hommes armés de couteaux ont été vus sur les lieux. Le président du refuge qui accueille des équidés a par ailleurs été blessé par les agresseurs alors qu’il tentait de les mettre en fuite. Le procureur de la république a qualifié ces faits « d’absolument dégoutants ».

Le parquet d'Auxerre a ouvert une enquête. Sont recherchés deux individus, dont l'âge serait compris entre 40 et 50 ans.

UNE AUTRE ATTAQUE DANS L'YONNE

Dans la nuit du lundi 24 août au mardi 25 août, toujours dans l’Yonne, un cheval a été victime d’actes malveillants à Montholon. Fort heureusement, le propriétaire de l’animal est arrivé à temps, alerté par les aboiements de son chien qui avait aperçu deux personnes armées de couteaux. Le cheval s’en tire avec quelques blessures superficielles.

Ces derniers mois, de nombreuses attaques du même genre ont eu lieu partout en France. Le plus souvent, les attaques visent des chevaux, qui sont retrouvés morts avec une oreille coupée. Des ânes, poneys, ainsi qu’un veau ont aussi été victimes. Des attaques ont été recensées dans les Deux-Sèvres, dans la Sarthe, en Moselle, dans le Jura, en Normandie, dans les Côtes d'Armor, en Vendée, dans le Puy-de-Dôme, dans l’Aisne, dans la Somme ou encore en Eure-et-Loir.

Pour lutter contre ces actes de cruauté, une page Facebook intitulée "Justice pour nos chevaux" a été ouverte afin de récolter des informations.

La gendarmerie, qui a ouvert une enquête à l’échelle nationale, appelle les propriétaires de chevaux à la vigilance. Les enquêteurs parlent de la possibilité d’un « challenge internet » ou d’un rite satanique.

De son côté, la Fédération française d’équitation a annoncé qu’elle se portait partie civile aux côtés des propriétaires d’animaux qui ont été tués ou mutilés.