Elections départementales : nouveau grand chelem de la droite en Centre-Val de Loire

28 juin 2021 à 5h18 par Etienne Escuer

VIBRATION
Un bureau de vote.
Crédit : Rédaction / Alicia Méchin - Image d'illustration

Sans surprise, la droite a remporté ce dimanche 27 juin, la totalité des départements du Centre-Val de Loire.

Dans le Loiret, la droite et le centre conservent une nette majorité avec 28 sièges sur 42. La gauche et les écologistes enregistrent toutefois une nette poussée, notamment sur Orléans, où trois cantons sur quatre ont été repris à la droite. Avec 12 élus, l'opposition double son nombre de sièges par rapport à 2015. Largement réélu dans son canton, Marc Gaudet (DVD), devrait être reconduit à la tête du conseil départemental.

 

En Indre-et-Loire, la majorité départementale recule aussi, mais conserve 13 cantons sur 19 (contre 15 en 2015). Une victoire qui ne devrait pas faire obstacle à la reconduction de Jean-Gérard Paumier (LR), candidat à sa propre succession à la tête du conseil départemental.

 

Du côté du Loir-et-Cher, la droite menée par Guillaume Peltier, élu dans le canton de Chambord, revendique 14 sièges sur 30. Le N.2 des Républicains, qui a indiqué qu'il ne se présentera pas à la présidence du conseil départemental, devra toutefois s'entendre avec le reste de la droite (20 sièges sur 30 au total) pour parvenir à une majorité absolue. 

 

La victoire de la droite dans l’Indre ne faisait guère de doute à l'issue du premier tour, dans un département qu'elle conserve depuis 1985. Le succès a été confirmé dimanche, avec un score encore meilleur qu'en 2015. La droite berrichonne remporte 11 cantons sur 13.

 

Dans le Cher, aussi, la droite garde la main sur le département, avec douze cantons sur 19, dans la même proportion qu'en 2015, quand elle avait pris le département à la gauche.

 

Enfin, en Eure-et-Loir, la droite LR et DVD l'emporte partout ou presque, laissant seulement deux cantons au centre. Claude Térouinard (LR), 84 ans, largement réélu dans son canton, va pouvoir briguer sa propre succession à la présidence du conseil départemental.

(Avec AFP)