Grève à l'hôpital du Mans : ras-le-bol général !

9 avril 2017 à 18h54 par Rédaction

Force Ouvrière a déposé un préavis de grève du dimanche 9 au mardi 11 avril au sein de l'hôpital du Mans. Le syndicat dénonce toujours la suppression de 22 000 postes dans la fonction publique hospitalière.

Ils en ont ras-le-bol ! Les personnels du centre hospitalier du Mans sont appelés à la grève ce lundi pour dénoncer leurs conditions de travail qui se dégradent. C’est Force Ouvrière qui invite à cesser le travail mais aussi à la mobilisation devant l’établissement de santé manceau en début d’après-midi. Les manifestants ont rendez-vous lundi 10 avril donc, à 14h30, devant l’entrée du centre hospitalier. 

Parmi les revendications de Force Ouvrière :

- la suppression du SMOT, ce groupe de travail mis en place par la direction mais qui n’a pour but « que de supprimer des postes supplémentaires » selon le syndicat.

- la redistribution de l’excédent du chiffre d’affaires du centre hospitalier, à savoir 5,4 millions d’euros. Des bénéfices record qui n’ont eu aucune retombée sur le personnel selon les représentants de FO. Le syndicat demande qu’une partie de cette somme soit redistribuée aux agents pour améliorer leurs conditions de travail.

- le maintien des postes et la titularisation des contractuels.

- enfin, le respect des plannings. Le syndicat dénonce la mise en place de congés obligatoires par cycle et de RTT imposés notamment.

Force Ouvrière appelle donc à une mobilisation massive ce lundi, le seul moyen « d’ouvrir de véritables négociations et de faire aboutir ces revendications » selon les termes du syndicat. Plusieurs dizaines d’agents du centre hospitalier devraient se mettre en grève pour soutenir ces demandes, s’ils ne sont pas réquisitionnés évidemment. 

Au début du mois dernier déjà, de nombreux membres du personnel s’étaient mobilisés au Mans, pour dénoncer toujours des conditions de travail « devenues inacceptables ». Le contexte est d’ailleurs tendu au centre hospitalier manceau depuis des mois. L’année dernière, à la même période, l’établissement avait déjà tourné au ralenti : le personnel protestait contre l’interdiction de poser trois semaines de vacances d’affilée pendant l’été à cause du manque de remplaçants.