La région Centre-Val de Loire au palmarès du Festival de Cannes

29 mai 2017 à 18h34 par Rédaction

VIBRATION

Le film « 120 battements par minutes » de Robin Campillo, financé en partie par la région Centre-Val de Loire reçoit le Grand-Prix du Jury, lors du festival de Cannes.

Le rideau est tombé et les robes à paillettes sont raccrochées, le 70ème festival de Cannes s’est achevé par la remise des prix, ce dimanche soir sur la croisette. Parmi les récompenses, le Grand Prix du Jury a été attribué au film « 120 battements par minutes », réalisé par Robin Campillo. Il raconte l’histoire des militants homosexuels d’Act Up qui luttent contre le SIDA au début des années 90.

Une récompense aussi pour la région

Le tournage de ce film a été soutenu par Cliclic, l’agence régionale de Centre-Val de Loire pour le livre, l’image et la culture numérique. Des techniciens locaux, plusieurs petits rôles et des figurants ont intégré l'équipe du film, tourné à Orléans, notamment à l'Hôpital de La Source, entre septembre et octobre 2016.

Sur le site de l’agence Cliclic, François Bonneau, le président de la Région Centre-Val de Loire et Philippe Germain, le directeur général de Ciclic, tiennent à saluer le réalisateur :

« Robin Campillo, un cinéaste qui dérange, bouscule et émeut, un électron libre qui éveille les consciences et permet de vaincre certains préjugés. Nous sommes très fiers l'avoir soutenu dès son premier long métrageLes Revenants. »

D’autres « bébés » de Cliclic remarqués au Festival

Pour cette édition 2017, d’autres premiers films également soutenus par l’agence Ciclic ne sont pas passés inaperçus. Le long métrage d’Annarita Zambrano, « Après la guerre » était sélectionné dans la catégorie, Un Certain Regard, et dans la sélection Court métrage, figurait le film de Lucrèce Andreae, Pépé le Morse, projet lui aussi soutenu et accueilli à la résidence Ciclic Animation.

La région déjà récompensée

En 2016, l’agence avait déjà reçu des prix pour Divines, de Houda Benyamina à la Quinzaine des réalisateurs. Le film  « Grave », de Julia Ducourneau avait aussi été récompensé à la Semaine de la critique.