Les « disparues de l'Yonne » enfin retrouvées ?

9 juin 2017 à 18h41 par Rédaction

VIBRATION

Trois squelettes ont été retrouvés mercredi 7 juin sur la commune de Gurgy, dans l'Yonne. Cette découverte fait renaître l'espoir chez les famille des disparues de l'Yonne, même si pour le moment, aucun élément de permet de faire le lien avec les meurtres d'Emile Louis.

Peut-être enfin des réponses pour les familles des disparues de l’Yonne… Ce jeudi 8 juin, le procureur de la République d’Auxerre, Sophie Macquart-Moulin a annoncé la découverte de trois squelettes, enfouis à 40 et 50 cm de profondeur, lors de travaux de terrassement à Gurgy.

Et maintenant ? 

Selon les premières constatations, il s’agirait de corps de jeunes adultes, mais le sexe n’a pas encore été établi. La question maintenant est de savoir de quand datent ces ossements. Ils ont été confiés à l’Institut de recherches criminelles de la gendarmerie nationale. Des analyses de datation sont en cours, et devraient durer une semaine avant d’avoir les premiers résultats.

Les victimes possibles d’Emile Louis ?

Quel est le lien possible avec les « disparues de l’Yonne » ? Les squelettes ont été retrouvés à Gurgy, une commune voisine de Seignelay, où le tueur en série, Emile Louis, a vécu pendant plusieurs années.

Au moment de sa garde à vue, Emile Louis avait avoué les meurtres de sept jeunes femmes, atteintes d’un léger handicape mentale. Elles avaient disparu dans la région d’Auxerre entre 1975 et 1979. Mais seuls deux corps avaient été retrouvés en décembre 2000, ceux de Jacqueline Weiss et de Madeleine Dejust.

Emile Louis est mort en détention en 2013, après avoir été condamné en 2004 à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre des « disparues de l’Yonne ».

Cependant, il est aussi possible que ces ossements soient en fait une tombe médiévale, selon d’autres sources.