Redynamiser l’hôtellerie-restauration ? Oui, mais pas sans l’aide de l’État pour l’UMIH Centre-Val de Loire

Publié : 6 octobre 2021 à 7h08 par Alicia Méchin

Redynamiser l’hôtellerie-restauration
L'UMIH a fait des propositions pour redynamiser le secteur de l'hôtellerie-restauration.
Crédit : Pixabay

L’Union des métiers et des industries de l’Hôtellerie (UMIH) a dévoilé ce mardi 5 octobre ses solutions pour redynamiser le secteur de l’hôtellerie-restauration. Selon l’UMIH Centre-Val de Loire, rien ne sera possible sans l’aide de l’État.

Le secteur de l’hôtellerie-restauration peine à recruter. Depuis le 1er confinement, les candidats aux postes sont moins nombreux. Selon le ministère du travail, le secteur compte 240 000 employés en moins, en un an.  

Pour avoir un meilleur salaire ou une meilleure qualité de vie, beaucoup se sont reconvertis. Alors pour tenter de redynamiser le secteur, l’Union des métiers et des Industries de l'Hôtellerie a dévoilé ses solutions : une hausse des salaires de 6 à 9%, un 13e mois ou encore des week-ends de congés. De bonnes idées pour Sabine Ferrand, présidente de l’UMIH Centre-Val de Loire, mais irréalisables sans un coup de pouce de l’Etat :

Sabine Ferrand, présidente de l’UMIH Centre-Val de Loire :

L’UMIH Centre-Val de Loire estime notamment qu’une baisse des charges est inévitable pour pouvoir activer ce type de levier. Mais Sabine Ferrand avoue tout de même que même si des solutions sont mises en place pour attirer les candidats, les difficultés du métier resteront les mêmes.

« Il faut comprendre qu’un métier n’est pas tout le temps attirant (…) Mais l’hôtellerie-restauration a quand même des avantages. Vous commencez par un CAP, mais demain vous pouvez créer votre entreprise. Il y a des opportunités dans nos métiers assez incroyables et on ne le dit jamais assez souvent ».

Des sessions régulières sont organisées au Ministère du Travail avec l’UMIH, pour évoquer des pistes d’actions. Le congrès national de la profession aura lieu au mois de novembre, en présence de la ministre du travail. Ce sujet devrait alors une fois de plus être au cœur des débats.