Un Sarthois participe au Dakar : « C’est mythique »

10 janvier 2024 à 6h00 par Hugo Harnois

Thomas Robineau
Thomas Robineau
Crédit : Compte Facebook Thomas Robineau

Pour la sixième fois de sa carrière, Thomas Robineau participe à la course du Dakar. Mais le Sarthois n’a pas n’importe quel rôle.

Plus de 10.000 kilomètres à parcourir, 700 concurrents, 430 véhicules sur 15 jours de compétition. Place à l’une des courses les plus mythiques au monde : le Dakar ! La 46e édition a démarré le 5 janvier dernier en Arabie Saoudite et doit se terminer le vendredi 19 janvier. Parmi tous les participants, on note la présence de Thomas Robineau, gérant d’un garage dans la Sarthe.

 

Camion sauveteur 

C’est déjà la sixième fois qu’il relève le challenge. Même si, petite précision, lui n’est pas à proprement parler un « vrai » pilote : « nous sommes engagés avec un camion, mais on ne joue pas la course. On fait le même parcours que les concurrents, mais nous, on a quelques pièces pour deux voitures qui concourent au cas où il faut les dépanner, c’est une assistance rapide en course. Cependant il faut quand même regarder le chrono pour être le plus proche possible des voitures. On roule avec l’idée qu’on n’a pas le droit d’abandonner puisqu’on est l’assistance. »

Le Sarthois est le pilote du camion et deux autres hommes font la route avec lui : un copilote et un mécanicien. Néanmoins, tous possèdent des notions pour réparer les engins qu’ils suivent. Et participer au Dakar pour Thomas, pour qui cette course « mythique » est « une passion », c’est aussi « une fierté ». Même si, il doit bien l’avouer, ses courses précédentes n’ont pas toujours été de tout repos : « en 2021, on s’est perdus dans la nuit, dans les dunes, on s‘est écartés de la piste et on s’est retrouvés enlisés dans une descente, on a mis plus d’une journée en creusant à la pelle pour sortir le camion, qui était prêt à se renverser. »

Enfin, la pire des choses qui puisse leur arriver, selon lui, est de tomber eux-mêmes en panne, sans parvenir à repartir, « mais ça ne m’est encore jamais arrivé. »