Pays de la Loire : le préfet recadré après des propos anti-PMA

23 janvier 2020 à 5h20 par Etienne Escuer

L'hôtel de préfecture de la Loire-Atlantique.

Crédit : Commons - Selbymay

Claude d'Harcourt, le préfet de la région Pays de la Loire, a été convoqué mercredi 22 janvier au ministère de l'Intérieur après des propos tenus sur la PMA.

Lors de sa cérémonie des vœux au monde économique, lundi 20 janvier, le préfet de région des Pays de la Loire Claude d’Harcourt a évoqué la question de l’extension de la Procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes. Selon lui, ce projet du gouvernement créerait une « rupture anthropologique majeure », rapporte le site d’investigation Médiacités. Le préfet aurait ajouté qu’il n’était « pas sûr que cette loi favorise les repères auxquels aspirent nos concitoyens. »




Un préfet ne devrait pas dire ça ? Celui des Pays-de-la-Loire est en tout cas sorti de sa réserve à propos de la #PMApourToutes et du #PJLBioéthique porté par le gouvernement. Une « rupture anthropologique majeure » a-t-il lâché hier lors de ses vœux. A lire sur @MediacitesNtes https://t.co/YwBF4eQGK9


— Benjamin Peyrel (@BenjaminPeyrel) January 21, 2020


Pas de sanction



Ces propos ont scandalisé plusieurs invités, qui ont estimé que le préfet était sorti de son devoir de réserve. Ce mercredi 22 janvier, le ministère de l’Intérieur l’a convoqué place Beauveau afin de lui rappeler ses obligations, selon nos confrères de Ouest-France. Claude d’Harcourt échappe toutefois à une sanction. Dans un communiqué, il a reconnu que l’expression de son opinion personnelle « dès lors qu’elle était publique, était inadéquate ».




#Nantes #PMApourToutes Le @Prefet44 reconnait que "son expression, dès lors qu'elle était publique, était inadéquate".Communiqué de la préfecture : pic.twitter.com/Sn0CY4MzIn


— Antony Torzec (@antonytorzec) January 22, 2020