Cosmetic Valley : de grands enjeux pour les années à venir
30 septembre 2022 à 6h00 par Alicia Méchin
Après le COVID qui a fortement ralenti l’activité, les entreprises de la Cosmetic Valley reprennent du poil de la bête depuis quelques mois. Avec, en ligne de mire, de grands enjeux pour les années à venir.
Bonne nouvelle, la Cosmetic valley se porte bien ! Touchée comme beaucoup par la crise du COVID, elle note aujourd’hui une belle reprise de l’exportation, notamment vers le marché asiatique. Pour rappel, la Cosmetic Valley est une association basée à Chartres (Eure-et-Loir), qui rassemble des entreprises, chercheurs et organismes de formation dans le domaine de la cosmétique.
Cela correspond à 3200 entreprises en France, 250 000 emplois, et 45 milliards d’euros de chiffre d’affaires (L’Oreal, Sisheido, Dior, LVMH, mais aussi des TPE et PME (sous-traitants, fournisseurs…)). En Centre-Val de Loire, c’est 225 entreprises, 16 600 emplois, et 4,3 milliards d’euros de chiffres d’affaires.
Un manque de soutien gouvernemental
Le secteur se porte bien, la cosmétique française a toujours la côte…. Mais les professionnels du secteur ne souhaitent pas pour autant se reposer sur leurs lauriers. Car la concurrence est forte, et la filière perd des parts de marché au profit de pays asiatiques.
Les entreprises de la Cosmetic Valley ont toujours les yeux rivés sur l’avenir. Et parmi les grands enjeux de ces prochaines années, on retrouve évidemment des enjeux environnementaux :
Mais demeure une ombre au tableau : le recrutement. Comme beaucoup de secteurs, la cosmétique peine à recruter, et à attirer les plus jeunes. Notamment sur les métiers d’opérateurs, de technicien ou encore d’informaticien.
Pour rappel, en Centre-Val de Loire, de nombreux cursus de formation aux métiers de la cosmétique sont proposés. Deux ouvertures d’écoles ont eu lieu récemment : l’IMT à Dreux (Eure-et-Loir), et l’Agrotech Paris à Orléans La Source (Loiret).