Le Mans, Orléans, Nevers : le « convoi de la liberté » de passage ce vendredi

10 février 2022 à 12h19 par Étienne Escuer

Le "convoi de la liberté" doit rejoindre Paris ce week-end.
Le "convoi de la liberté" doit rejoindre Paris ce week-end.
Crédit : Valery HACHE / AFP - Image d'illustration

Parti cette semaine du sud ou de l’ouest de la France notamment, le « convoi de la liberté » se rapproche de Paris.

Ils protestent contre les restrictions sanitaires, mais ont également des revendications sur les salaires, les prix de l’énergie ou la démocratie directe : de nombreux manifestants se sont élancés ces derniers jours depuis le sud ou l’ouest de la France notamment, direction Paris puis Bruxelles. Le mouvement, baptisé « convoi de la liberté », fait écho à une initiative similaire qui a vu le jour au Canada. Plusieurs de ces convois devraient passer par les Pays de la Loire, le Centre-Val de Loire ou la Bourgogne.

 

Le Mans, Bourges, Nevers, Tours, Orléans, etc.

 

Un convoi parti de Bretagne fera par exemple étape dans la Sarthe ce vendredi 11 février à la mi-journée. Le point de rendez-vous semble fixé sur le parking de l’hypermarché Auchan de La Chapelle-Saint-Aubin, dans l’agglomération du Mans. Les manifestants repartiront ensuite en début d’après-midi vers la capitale.

 

Un autre groupe de manifestants, parti quant à lui de Toulouse ou Clermont-Ferrand, devrait quant à lui se retrouver à Bourges à la mi-journée également ce vendredi. Un convoi en provenance de Nevers les rejoindra, après un rendez-vous semble-t-il fixé à 10h sur le parking de l’hôtel Mercure. Autre convoi, celui en provenance du sud-ouest, qui remonte par l’A10. Il devrait arriver ce jeudi en fin de journée dans l’agglomération de Tours, probablement à l’espace Malraux de Joué-lès-Tours. Ces deux derniers convois devraient se retrouver vendredi midi à Orléans, d’où ils prendront le départ dans l’après-midi direction Paris.

 

Reste désormais à savoir quelle sera l’ampleur du mouvement, très hétéroclite dans sa composition, trois ans et demi après la forte mobilisation des gilets jaunes. Ce jeudi 10 février, la préfecture de police de Paris a cependant décidé d’interdire tout rassemblement des manifestants du convoi de la liberté dans la capitale.