Le succès des cake designers ne se dément pas

28 mars 2023 à 6h00 par Guillaume Pivert

Un gâteau réalisé par Célia Piperaud.
Un gâteau réalisé par Célia Piperaud.
Crédit : Les Gâteaux de Célia (DR)

Créer une pièce unique en répondant aux goûts et aux envies de leurs clients. C’est ce qui fait le succès des cake designers comme Célia Piperaud, installée à Marzy dans la Nièvre.

Vous allez fêter un anniversaire, vous marier et vous cherchez un gâteau ou une pièce montée qui sorte de l’ordinaire, pourquoi ne pas se tourner vers un cake designer ? La profession est en plein essor.

 

Dans la Nièvre, à Marzy, Célia Piperaud a lancé son activité il y a 3 ans (Les Gâteaux de Célia). « C’est une reconversion professionnelle, je souhaitais repartir sur ce que j’aimais faire, j’ai passé des diplômes, suivi des formations », explique-t-elle. Celle qui travaille chez elle considère ses gâteaux comme un art. « Un art éphémère, où l’imagination est la seule limite», résume la Nivernaise. « Parfois les gens me disent qu’ils n’osent presque pas le toucher mais ça me ferait vraiment de la peine si mon gâteau n’était pas mangé ! », s’amuse-t-elle.

 

Célia Piperaud et ses pairs, pâtissent des pièces uniques. Tout est personnalisable selon les envies et les goûts des clients : les décors, la thématique, le choix des ingrédients. « Il faut que ce soit beau et bon. J’y intègre tout ce que j’ai appris en pâtisserie fine, du crémeux, du croustillant, des fruits frais de saison et local si possible du praliné… », dit-elle.

 

Une vingtaine de gâteaux par mois

 

Le succès est au rendez-vous. « Pour 2023, certaines dates sont bloquées jusqu’en décembre, j’ai des mariages déjà l’an prochain », détaille-t-elle. En moyenne, elle réalise une vingtaine de gâteaux par mois. « Ce sont les mariages qui me permettent d’explorer le maximum des possibilités de ce métier », explique-t-elle.

 

Les pâtissiers traditionnels ne voient-ils pas la profession d’un mauvais œil ? Non, à en croire la Nivernaise qui travaille avec certains. « Nous sommes complémentaires. Le pâtissier en boutique n’a pas le temps de réaliser ce genre de gâteaux, il a une vitrine à remplir tous les jours », affirme-t-elle. Célia Piperaud espère que le développement de l’activité va tout de même s’accompagner d’une vraie réglementation. « Ceux qui seront formés, certifiés vont pouvoir proposer le panel des possibles, car c’est un vrai métier ».