Attentats en Catalogne : les suites de l’enquête.

21 août 2017 à 6h06 par Benoit Hanrot

VIBRATION

La voiture des suspects est passée en France, la cellule responsable des attentats hors d'état de nuire ou encore un visage du cerveau présumé des attaques. Le point.

L’enquête lancée après les attentats en Catalogne avance. De son côté, le bilan s’est aggravé, passant désormais à 14 morts et plus de 120 blessés. Douze victimes ont été formellement identifiées dont Julian Cadman, un enfant de sept ans qui était porté disparu depuis l’attaque de Barcelone. D’autre part, les corps de quatre victimes ont été remis à leur famille.                                                     

Une cellule mise hors d’état de nuire

Le responsable des affaires intérieures du gouvernement régional catalan n’a annoncé hier : « la cellule soupçonnée d’être à l’origine des attentats en Catalogne a été mise hors d’état de nuire. » Cette dernière projetait de commettre plusieurs attentats, en atteste les 120 bonbonnes de gaz retrouvées sur place. Outre les cinq terroristes tués par les policiers dans la nuit de jeudi à vendredi, quatre suspects ont été arrêtés à Ripol au pied des Pyrénées et Alcanar dans le sud catalan. Trois suspects sont encore recherchés dont un imam soupçonné d’être le cerveau des attentats. Samedi matin, les autorités ont perquisitionné son domicile.

 

Le conducteur de la fourgonnette court toujours

Les informations autour de cet homme restent floues. Son identité n’a toujours pas été confirmée. Selon les médias espagnols, il pourrait s’agir de Younès Abouyaaqoub, un Marocain de 22 ans. De son côté, le chef de la police catalane s’est dit dans l’incapacité de confirmer si le suspect était encore sur le territoire espagnol. Pour les enquêteurs, on privilégie la thèse selon laquelle une seule personne se trouvait à bord du véhicule qui a fauché la foule à Barcelone.

La voiture des suspects est passée en France

On a appris ce weekend que l’Audi A3 utilisée par les terroristes à Cambrils, avait été repérée en France. Elle avait été flashée en région parisienne lors d’un excès de vitesse, environ une semaine avant les attaques. Pour autant, il pourrait s’agir d’un simple transit sur un trajet plus long. De son côté, le parquet antiterroriste de Paris a ouvert une enquête sur les deux attaques dans lesquels 30 Français ont été blessés.