Collège : vers la fin de la demi-jauge dans la Sarthe et en Essonne, dès la semaine prochaine

28 mai 2021 à 8h30 par Iris Mazzacurati

VIBRATION
Le chiffre des contaminations au sein de l'Education nationale est en baisse.
Crédit : CC0 - photo d'illustration

Retour en présentiel pour les classes de 4e et 3e de la Sarthe et de l'Essonne, ainsi que des 13 autres départements les plus touchés par l'épidémie de Covid-19, dès la semaine prochaine, a annoncé vendredi 28 mai, Jean Michel Blanquer... Les demi-jauges restent, en revanche, d'actualité pour le moment dans les lycées.

"Du fait de l'amélioration de la situation sanitaire, à partir de la semaine prochaine, progressivement, les 4e et 3 de ces départements pourront revenir en présence en classe entière", a dit le ministre de l'Education nationale sur Europe 1.

"A partir de lundi, mais ça peut être progressif, il faut laisser le temps aux principaux de collèges, aux professeurs et à toutes les équipes", a-t-il ajouté. "C'est une décision que nous avons pu prendre hier (jeudi) soir, je sais que c'était ce que tout le monde demandait, il fallait évidemment que les conditions sanitaires s'améliorent dans les départements concernés".

Le système de demi-jauge, qui suscite l'inquiétude de certains syndicats et de parents qui pointent un risque de décrochage, est maintenu en revanche pour les lycées mais "les choses peuvent bouger d'ici aux vacances d'été", a-t-il précisé.

Le nombre de classes fermées reste lui stable

Selon le bilan hebdomadaire du ministère de l'Education publié vendredi, 11 725 élèves et 886 personnels étaient contaminés, un chiffre en baisse sur une semaine (12 922 élèves et 1 322 personnels contaminés au 21 mai).

Le nombre de classes fermées reste lui stable (5 110), selon ce bilan.

"Cela montre que la situation est en train de s'améliorer", a répété Jean-Michel Blanquer. "A ce stade", le protocole de fermeture d'une classe à l'apparition d'un cas reste en vigueur mais "cela peut toujours évoluer d'ici à la fin de l'année scolaire".

Concernant les autotests au sein des établissements scolaires, le ministre s'est dit "optimiste" sur leur montée en puissance en dépit des remontées du terrain de syndicats qui évoquent un taux d'acceptation de l'ordre de 5 à 10% en moyenne.

"Heureusement ce taux est supérieur à 10% mais il est parfois inférieur à 10% dans certains établissements, c'est très variable", a souligné M. Blanquer. "J'en profite pour le dire aux parents d'élèves : il faut évidemment accepter le principe des autotests qui est quelque chose de très pratique, très simple, qui ne cause aucune douleur aux enfants et qui est très utile".



(Avec AFP)