Covid : un test de moins de 24h pour les non-vaccinés de retour d'Espagne et du Portugal

15 juillet 2021 à 12h40 par Iris Mazzacurati

VIBRATION
Jusqu'ici, il fallait un test PCR négatif de moins de 72 heures ou un test antigénique de 48 heures
Crédit : Rédaction / Alicia Méchin / Image d'illustration

"Un test de moins de 24 heures" sera demandé aux frontières françaises aux voyageurs non-vaccinés contre le Covid-19 venant d'Espagne et du Portugal, en proie à une nouvelle vague épidémique, a déclaré jeudi 15 juillet, le secrétaire d'Etat français aux Affaires européennes.

"Pour ceux qui ne sont pas vaccinés, quand ils reviennent d'Espagne et du Portugal, parce que la situation dans ces pays est difficile, un test de moins de 24 heures est à faire", a déclaré Clément Beaune, en précisant que "la mesure devrait entrer en vigueur ce week-end".

En revanche, la France n'exigera pas d'isolement obligatoire pour les entrants en provenance de pays européens, a-t-il ajouté.

Jusqu'ici, il fallait un test PCR négatif de moins de 72 heures ou un test antigénique de 48 heures pour entrer en France en provenance d'Espagne et du Portugal.

Ces deux grandes destinations touristiques estivales sont confrontées depuis quelques semaines à une recrudescence de l'épidémie de coronavirus due au variant Delta.

Inquiétude et désapprobation en Espagne

Le 8 juillet, Clément Beaune avait conseillé aux Français "d’éviter l’Espagne et le Portugal" en raison de la très forte hausse des cas de Covid-19 dans ces deux pays.

Son message avait ensuite été tempéré par le ministre des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui a simplement appelé les Français à se faire vacciner avant de traverser les Pyrénées.

Mais ses propos ont suscité à la fois inquiétude et désapprobation en Espagne, où le tourisme contribue à hauteur de 13% au PIB. Les professionnels espagnols du tourisme se sont inquiétés mercredi d'un "coup de frein" sur les réservations après les mises en garde de la France et de l'Allemagne, qui a classé la péninsule ibérique "zone à risque".



(Avec AFP)