Cyclisme : l’Indrienne Marion Sicot avoue s’être dopée et accuse son directeur sportif (vidéo)
Publié : 9 mars 2020 à 7h35 par Etienne Escuer
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Dans un entretien à Stade 2, la cycliste Marion Sicot, originaire du Centre-Val de Loire, a reconnu avoir pris de l'EPO !
Contrôlée positive à l’EPO en juin 2019, la cycliste indrienne Marion Sicot a longtemps nié s’est être dopée. Ce dimanche 8 mars, elle a finalement reconnu les faits dans un entretien accordé à l’émission Stade 2. Sans dédouaner sa responsabilité, la jeune femme de 27 ans, originaire du Loiret, a accusé son directeur sportif de l’époque, Marc Brack, de harcèlement. Selon lui, le manager de Doltcini-Van Eyck ne lui réservait pas le même traitement qu’aux autres femmes de l’équipe. Elle devait par exemple payer ses frais de déplacement. Pire, le directeur sportif lui aurait également demandé des photos en sous-vêtements, officiellement afin de contrôler son poids, sous peine de ne pas l’inscrire aux courses.
Face aux menaces et aux chantages, Marion Sicot
— France tv sport (@francetvsport) March 8, 2020
a cédé et a consommé de l'EPO. Retour sur une affaire de "dopage forcé" selon la cycliste, qui témoigne en exclusivité pour #Stade2. pic.twitter.com/CJQEGdG5A7
Face à ces circonstances qu’elle juge atténuantes, Marion Sicot espère une sanction allégée. La Fédération française de cyclisme a demandé à l’Union cycliste internationale d’ouvrir une enquête à l’encontre de Marc Brack, dont la formation est déjà visée par une procédure de l’UCI pour des violences et du harcèlement sexuels envers plusieurs cyclistes.