Fait divers : Rambla, lui-même victime de l'affaire Ranucci, devant les assises pour meurtre
Publié : 14 décembre 2020 à 15h30 par Iris Mazzacurati avec AFP
Le procès pour "meurtre en récidive" de Jean-Baptiste Rambla, qui fut victime dans les années 1970 de l'affaire dite du "pull-over rouge", s'est ouvert dans l'émotion lundi 14 décembre devant les assises de Haute-Garonne pour le meurtre de Cintia Lunimbu.
Le frère de la petite Marie-Dolorès - kidnappée et tuée en 1974 dans l'affaire pour laquelle Christian Ranucci fut guillotiné deux ans plus tard - a déjà été condamné pour meurtre en 2008.
Aujourd'hui âgé de 53 ans, il a avoué au cours de l'instruction avoir égorgé en juillet 2017 à Toulouse Cintia Lunimbu, une jeune Angolaise de 21 ans qu'il ne connaissait pas.
En ouverture du procès lundi, le président a lu avec solennité la description du lieu du crime quand le corps de Cintia a été retrouvé, puis le récit que l'accusé en a fait.
Alors que ce dernier, habillé en tee-shirt blanc et sweat-shirt gris, gardait la tête baissée et les yeux fermés la plupart du temps, la mère de la victime a éclaté en sanglots, hurlant : "Vous avez tué ma pauvre fille ! Vous, vous êtes tranquille ! Pourquoi ?", avant de devoir quitter la salle accompagnée par des proches et des policiers l'empêchant d'aller vers le box.
Jean-Baptiste Rambla avait 6 ans lorsque sa sœur, 8 ans, a été enlevée le 3 juin 1974 sous ses yeux dans une cité de Marseille. Pour ce crime, Christian Ranucci a été condamné à mort et exécuté le 28 juillet 1976.
Depuis, l'affaire a connu un énorme retentissement, notamment à la sortie en 1978 du livre Le pull-over rouge de Gilles Perrault, où l'écrivain remettait en cause la thèse de la culpabilité de Ranucci.
Trente ans plus tard, en 2008, Jean-Baptiste Rambla était jugé pour un premier meurtre, celui de son ex-employeuse, Corinne Beidl, en juillet 2004, et condamné à 18 ans de réclusion criminelle, avant d'obtenir une libération conditionnelle en 2016.
Gérard Alessandra, le commissaire qui avait mené l'enquête sur l'assassinat de Marie-Dolorès, avait affirmé au cours de ce premier procès Rambla que les partisans de la révision de la condamnation à mort de Ranucci avaient fait du petit Jean-Baptiste "un témoin de l'innocence de celui qui a tué sa sœur".
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