Mort de Fiona : le procès en appel renvoyé !

16 octobre 2017 à 9h34 par Diane Thibaudier

VIBRATION
Crédit : pixabay.com

La mère de la petite fille et son compagnon, étaient jugés en appel depuis le début de la semaine dernière. Le procès est finalement renvoyé au mois de janvier, suite à un incident d'audience.

Ce n’est encore pas cette fois qu’on apprendra la vérité sur la mort de Fiona. Ce lundi 16 octobre, la Cour d’appel de Haute-Loire a ordonné le renvoi du procès de Cécile Bourgeon et de Berkhane Maklouf au mois de janvier prochain. La mère de famille et son compagnon comparaissaient en appel pour leur implication dans la mort de la petite fille en 2013.

Mais vendredi, un incident d’audience a coupé court aux tentatives d’explication. Me Renaud Portejoie, l’avocat de Cécile Bourgeon, et Me Mohamed Khanifar, celui qui défend Berkhane Maklouf, ont quitté le tribunal. Les deux avocats ont assuré ne plus pouvoir défendre leurs clients, après que leur honnêteté est été remise en cause par une avocate de la partie civile, Me Marie Grimaud. Ils demandaient tous les deux un renvoi du procès en appel. C’est chose faite !

Des excuses insuffisantes

Vendredi, l’audience avait déjà été suspendue après ce rebondissement. Tout avait commencé avec l’audition d’un témoin : Amar Bey, un toxicomane proche du couple Cécile Bourgeon-Berkhane Maklouf. Lors de la disparition de la fillette, au moment où les enquêteurs ne savaient pas encore que Fiona était morte, l’homme avait été placé en garde à vue. A cette période, un avocat l’assiste, il s’agit de Me Mohammed Khanifar, celui qui défend désormais Berkahne Maklouf. Pour l’avocate de la partie civile, ce témoignage est sujet à caution. Les avocats de la défense bondissent. L’après-midi même, lors de la reprise du procès, ils réclament des excuses de Me Marie Grimaud avant de faire leurs affaires et de quitter la salle.

Le procès en appel devait pouvoir reprendre ce lundi 16 octobre. Finalement, il n’en est rien, la cour d’assises de Haute-Loire a donc ordonné son renvoi en janvier 2018. Les débats de la semaine dernière n’ont de toutes façons absolument pas permis d’avancer sur les circonstances de la mort de Fiona en 2013. En première instance, Cécile Bourgeon avait été acquittée des faits de violences et condamnée à 5 ans de prison pour le mensonge sur la disparition de sa fille. Berkhane Maklouf lui, avait écopé de 20 ans de réclusion criminelle.