Nevers : elle frappe ses chiens, ils la mangent !

5 juillet 2017 à 18h23 par Rédaction

VIBRATION

Une femme de 57 ans a été retrouvée sans vie la semaine dernière dans sa maison de Nevers. C'est son mari qui a fait la macabre découverte. Elle aurait été tuée par l'un de ses chiens. Une vengeance n'est pas à exclure. Récit :

C’est un drame d’une rare violence qui s’est déroulé peu avant le weekend dernier dans une maison du boulevard Maréchal-Juin à Nevers. Une femme a été attaquée par l’un de ses compagnons à quatre pattes : un berger allemand, alors qu’elle était tranquillement installée dans le canapé. Elle a finalement succombé à une hémorragie, provoquée par le sectionnement de l’artère fémorale.

Des chiens maltraités, qui se sont rebellés

L’état de la victime est déplorable : une jambe en partie déchiquetée et de nombreuses plaies à l’aine. Selon les informations de nos collègues du Journal du Centre, l’animal à l’origine de l’attaque mortelle, aurait vomi du sang et des morceaux de vêtements. L’autre chien du couple ne serait pas impliqué dans le drame.

Un drame qui aurait pu être évité. En effet, les animaux n’avaient plus de croquettes à manger au moment des faits. Son mari, qui était absent, a reconnu que sa femme était parfois violence à l’égard des chiens. Lorsqu’elle buvait plus que de raison, elle avait tendance à leurs infliger des corrections. Une version validée par certaines voisines. Le berger allemand en question, était régulièrement frappé, et recevait souvent des coups de pied sous la table.

Quelles sanctions pour la maltraitance animale ?

La loi est claire concernant les sévices ou actes de cruauté exercés publiquement ou non envers un animal domestique, apprivoisé ou tenu en captivité : 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende. Le juge peut également prononcer l’interdiction définitive ou provisoire de détenir un animal.

Si l’un des témoins de ces nombreuses scènes de violences avait réagi à temps, nous ne serions sans doute pas en train d’écrire ces lignes à l’heure qu’il est. Concernant les chiens, ils ont été placés en fourrière départementale, en attendant le sort que leur réserve l’autorité administrative.