Oral du bac annulé : tout ce qu’il faut savoir sur le retour aux collèges et lycées

29 mai 2020 à 7h38 par Iris Mazzacurati avec AFP

VIBRATION
Les élèves continueront d'être accueillis, par groupes de 15 élèves maximum.
Crédit : Pixabay

Le ministre de l'Education a mis fin hier à la longue attente de tous les lycéens de première : l'épreuve du bac français n'aura pas lieu. Que vont devenir les élèves de lycées et les collégiens dans cette deuxième phase de déconfinement ? On vous dit tout.

Tous les écoles et collèges de France métropolitaine rouvriront en juin, et les lycées des départements classés verts, a annoncé le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer.

"Dans la phase 2 (du déconfinement) toutes les écoles seront ouvertes, et donc toutes les communes qui n'ont pas encore ouvert leurs écoles ouvriront... au moins sur une partie de la semaine", a précisé M. Blanquer. 

Le protocole sanitaire strict d'accueil des enfants reste inchangé. Les élèves continueront d'être accueillis, par groupes de 15 élèves maximum. 

Les collèges rouvriront de la 6e à la 3e, mais en zone orange, ils n'accueilleront prioritairement que les 6e et les 5e, a également annoncé le ministre. 

En ce qui concerne les lycées, dans les départements verts, c'est-à-dire dans l'immense majorité de la France, "les lycées généraux, technologiques et professionnels vont rouvrir et accueillir progressivement les élèves, au moins sur l'un des trois niveaux", seconde, première ou terminale, dans un premier temps.

L'épreuve de l'oral du bac de Français annulée

"J'ai entendu les inquiétudes face à une situation exceptionnelle qui entraînait une inégale préparation" de cette épreuve ; elle sera donc "validée par le contrôle continu".

L'objectif est que les élèves de ces établissements puissent bénéficier d'ici fin juin "d'entretiens pour faire le point sur leurs projets d'orientation" et d'un suivi concernant les vœux des élèves de terminale sur la plateforme Parcoursup.

"L'instruction est obligatoire. La seule chose différente, c'est d'aller physiquement, ou non, à l'école. On doit, soit être à l'école, soit dans un lien grâce à l'enseignement à distance", a martelé le ministre. 

Environ 4% des élèves de France ont "décroché", selon les statistiques du ministère, avec de fortes variations selon les zones géographiques.