Transports/Les nouveaux TGV débarquent

29 mai 2017 à 7h15 par Rédaction

VIBRATION

Le TGV, c'est bientôt fini. La marque histoire du train à grande vitesse va changer de nom à compter de juillet. Les nouvelles rames doivent être présentées ce lundi 29 mai. Décryptage :

Vous connaissez les Inouïs du Printemps de Bourges, désormais, cette signification ne sera pas simplement adaptée à la découverte de Jeunes Talents, elle le sera également pour qualifier le nouveau TGV de la SNCF. En effet, le train à grande vitesse va progressivement changer de nom à compter du mois de juillet pour devenir « inOui ». Un changement qui permettra également de faire la transition entre les anciennes rames et les nouvelles, présentées aujourd’hui (29 mai).

Les nom et services changent, pas les prix

Au delà d’un simple changement de nom, le véritable changement de la marque TGV en inOui demeure dans la présentation de nouveaux services. Selon la SNCF, les nouveaux modèles promettent du wifi, un wagon bar et des voitures plus confortables. Dans le cadre des autres changements, on verra bientôt apparaître un nouveau site internet : sncf.com deviendra bientôt Oui.sncf

Une appellation qui devrait également s’inscrire dans la lignée des autres offres lancées par la SNCF. On pense notamment à son offre low-cost Ouigo, ses services autocars Ouibus ou encore de location de voitures OuiCar. Concernant les prix, rassurez-vous, il n’y aura pas d’augmentation particulière. D’ailleurs, les billets Prem’s continueront d’exister sur une partie de la nouvelle offre.

A quand la première utilisation ?

Les nouvelles rames doivent être présentées officiellement dans la journée à Paris - gare Montparnasse. Mais leur inauguration n’est prévue que le 2 juillet prochain, en même temps que deux autres lignes à grande vitesse du TGV Atlantique qui relie la capitale à Rennes et Bordeaux. Pour autant, il faudra attendre 2020 pour voir la marque TGV disparaître totalement au profit d’inOui.

Pourquoi changer de nom ?

La décision de changer de nom s’appuie sur deux points : l’arrivée de nouveaux opérateurs ferroviaires sur les lignes en 2021 et l’envie pour la SNCF de redorer son image. Cette offre vise 15 millions de nouveaux passagers grande vitesse d’ici trois ans. L’entreprise avait de toute façon une obligation de se rénover avec l’arrivée de la concurrence comme le covoiturage, les cars Macron ou encore les offres aériennes low-cost.