Un nouveau numéro pour les petites urgences la nuit !

6 avril 2017 à 12h09 par Rédaction

VIBRATION

Le 116 117, voilà le numéro qu'il faudra désormais composer pour joindre un médecin de garde la nuit et le week-end. Depuis ce mercredi, il est opérationnel dans trois régions, dont les Pays de la Loire. Diane Thibaudier.

L’idée c’est avant tout de désengorger le 15 qui reste réservé aux urgences graves 24 heures sur 24. Marisol Touraine, la ministre de la santé, vient de lancer un nouveau numéro, unique et national, le 116 117 pour joindre un médecin la nuit, les jours fériés mais aussi les week-ends. Pour le moment, il n’est disponible que dans trois régions : les Pays de la Loire, la Corse et la Normandie, mais il devrait être déployé sur toute le territoire national d’ici la fin de l’année.

Depuis ce mercredi 5 avril, il est donc actif le soir à partir de 20 heures, les week-ends à compter du samedi midi et tous les jours fériés mais inutile de composer le 116 117 en dehors de ces créneaux, le numéro ne sera pas disponible. En semaine et en journée, vous devrez donc continuer à appeler le 15.

Autre avantage mis en avant avec ce nouveau dispositif… Des économies pour l’assurance maladie, puisqu’à la suite de ces appels il n’y aura pas forcément d’acte médical selon la gravité de la situation.

Un dispositif qui n’est pas au point selon le SML

Le syndicat des médecins libéraux a réagit immédiatement : « il s’agit d’une avancée et d’une simplification pour les patients » a dit l’organisation dans un communiqué ce mercredi. Mais pour l’instant, tout n’est pas encore rose dans ce nouveau dispositif selon le collectif.

Pas question donc de le déployer au niveau national tant que ce n’est pas au point. « Plusieurs questions ne sont toujours pas réglées à commencer par celle des moyens » a précisé le syndicat. Selon lui, aucun effectif supplémentaire n’a été prévu pour le moment pour la régulation de ces appels. L’engorgement risque donc de faire l’effet inverse à savoir, pousser les patients à appeler le 15 ou à se déplacer dans les hôpitaux. Le syndicat demande donc des effectifs supplémentaires. Il y a quelques mois déjà, les médecins s'inquiétaient de leur avenir professionel.