Refuge pour chien dans la Sarthe : l'idée un peu folle d'une éducatrice canine

4 juillet 2023 à 6h00 par Hugo Harnois

Le refuge Felena, encore en friche
Le refuge Felena, encore en friche
Crédit : Felena.fr

Dans la Sarthe à Neuvillette-en-Charnie se construit actuellement un refuge pour accueillir des chiens. Le projet n’en est encore qu’à ses débuts mais la détermination est bien là.

C’est un projet un peu fou dans lequel s’est lancée Laura Mérien. Éducatrice canine, la jeune femme s’est récemment lancée dans la construction d’un refuge pour chiens dans la Sarthe, à Neuvillette-en-Charnie. Il y a un an, elle a acheté un terrain d’un peu plus d’un hectare, et, un peu à l’image de SPA, Laura voudrait accueillir à terme une cinquantaine de chiens pour qu’ils soient ensuite adoptés.

 

Le maître-mot : écologie

La présidente de l’association Refuge Felena revient sur son projet qu’elle veut avant tout écologique : « il faut que le lieu soit le plus respectueux possible de l’environnement, qu’il y ait un maximum de végétation pour embellir l’endroit, accueillir la biodiversité, améliorer le sol. Toutes les constructions seront respectueuses de l’environnement, il n’y aura pas de box bétonnés comme dans la grande majorité des refuges ». Laura souhaite également renouveler l’eau utilisée, et essayer de produire sa propre énergie sur place avec l’aide, peut-être, de panneaux solaires. « On va essayer d’explorer toutes les possibilités pour essayer d’être le moins impactant possible sur l’environnement ».

Par ailleurs, il est également prévu la construction de trois parcs de 1000 à 1400 mètres carrés, ainsi que huit ou neuf plus petits parcs de 150 à 600 mètres carrés environ. Sur le très long terme, Laura espère proposer des cours d’éducation aux personnes qui le désirent, et assurer un suivi avec les nouveaux maitres des chiens, dans le but d’assurer un suivi une fois l’adoption réalisée.

 

"J’ai l’espoir, l’optimisme, la passion et l’envie d’y croire"

Le projet n’en est qu’à ses balbutiements et tout reste à faire, mais l’éducatrice s’est déjà attaquée au défrichage de la haie qui entoure le terrain, afin de pouvoir ensuite installer un grillage et détenir un lieu entièrement clos. Encore beaucoup de travail reste à accomplir mais l’éducatrice est de nature positive : « j’ai l’espoir, l’optimisme, la passion et l’envie d’y croire, ça va fonctionner. »

Et pour que ça avance plus vite, elle lance un appel à la solidarité : « je veux que ce soit autant une aventure humaine qu’animale et écologique. Plus on sera nombreux, plus ça avancera, plus on pourra sauver des chiens, et le plus vite possible. » Le message est passé.