Saône-et-Loire : deux sœurs à la conquête du désert marocain

3 octobre 2022 à 14h51 par Guillaume Pivert

Le Trophée Roses des Sables existe depuis 2001.
Le Trophée Roses des Sables existe depuis 2001.
Crédit : Pixabay

Le 11 octobre prochain, Myriam et Julie Denis prendront part au Trophée Roses des Sables. Une course 100% féminine conduite à l’aide d’un road book et d’une boussole. Pas question ici d’être le binôme le plus rapide.

Pour Myriam et Julie Denis, deux quadragénaires originaires de Saône-et-Loire, c’est un rêve vieux de plusieurs années qui se concrétise. « C’était un projet que j’avais envie de faire, j’ai fait un cadeau à ma sœur pour ses 40 ans en lui demandant de participer à l’aventure, je l’ai invitée devant tous ses amis, je lui ai un peu forcée la main (rires) », explique Julie Denis. Ça tombe bien, Myriam « adore les défis ». La mécanique, c’est elle qui s’en chargera. Elle a d’ailleurs passé le week-end sous le capot à réviser. Elle conduira le 4X4 pendant que Julie gérera la navigation. « Je suis plus dans le dépassement de soi, je n’aime pas trop conduire », s’amuse celle qui est adepte des voyages à l’aventure, avec un tour Sri Lanka à son palmarès.

 

La course est difficile : il faut savoir s’orienter, franchir les dunes mais le classement récompense les stratégies dans des paysages marocains somptueux.

 

Au-delà de l’épreuve automobile, le Trophée Roses des Sables a une vocation humanitaire. Les deux sœurs « emmènent des fauteuils roulants, des produits d’hygiène », des denrées non périssables pour la Croix-Rouge et participent aussi à l’association Cancer du Sein, Parlons-en ! Pour chaque kilomètre parcouru, un euro lui sera reversé.

 

La peur du Covid… et des scorpions !

 

A quelques jours du départ, Julie est un peu stressée. « J’ai l’impression de ne plus savoir utiliser la boussole (rires) ». Myriam, espère surtout ne pas contracter le Covid, auquel cas, elle ne pourra pas prendre le départ de l’aventure.

 

Il y a bien une chose qui inquiète un peu les deux sœurs : les scorpions ! Tous les soirs, elles dormiront dans des bivouacs. Une nuit toutefois, elles seront seules, en plein désert, dans leur tente. « On va sûrement en croiser, mais depuis toute petite c’est Julie qui se fait piquer, ça me fait donc moins peur ! », dit Myriam.

 

Pour suivre l’aventure de Julie et Myriam Denis, rendez-vous sur les réseaux sociaux (Les Denis des Sables).