Sept mois de travaux en prévision entre Nevers et Dijon

16 janvier 2023 à 7h00 par Guillaume Pivert

Un TER Bourgogne.
Un TER Bourgogne.
Crédit : Commons - Alf Van Beem / photo d'illustration

121 kilomètres de rails vont être renouvelés à compter de cet été entre la Nièvre et la Côte-d’Or. Des travaux qui vont durer sept mois, ce qui ne sera pas sans conséquence pour les usagers.

La nouvelle n’a pas pu échapper aux habitués du Nevers-Dijon. La SNCF, l’Etat et la Région Bourgogne-Franche-Comté s’apprêtent à entreprendre des travaux d’ampleur sur la ligne. 121 kilomètres de rails vont être renouvelés pour 137 millions d’euros. Le chantier consiste en la rénovation complète de la voie entre Chagny et Montchanin et certaines portions entre Montchanin et Nevers. Certaines gares comme celle de Decize vont être mise en accessibilité.


Conséquence, le tronçon Nevers- Le Banlay sera fermé du 10 juillet au 2 septembre. Le tronçon Le Banlay – Montchanin le sera du 10 juillet au 22 décembre.

 

Cédric Journeau, président de la Fédérations des usagers des transports de la région (FNAUT) juge ce chantier primordial. « Ça devient urgent, le risque c’est de voir la vitesse de la ligne se dégrader et le temps de parcours augmenter». Aujourd’hui, il faut a minima 2h15 pour joindre les deux villes. Cédric Journeau tempère : « on ne sera toujours pas à un Nevers-Dijon en deux heures après les travaux ».

 

Nevers-Dijon en quatre heures…

 

Problème, ces fermetures vont peser sur les usagers. Si la SNCF doit dévoiler à la fin du premier trimestre un programme de remplacement des trains pars des bus, Cédric Journeau est réaliste : « les temps de parcours vont être extrêmement rallongés, ce sera 4 heures pour faire Nevers-Dijon ». La crainte de la fédération, c’est le manque de cars aux heures de pointe. « Régulièrement, les vendredis et dimanches soir, on a des remontées d’usagers qui nous disent que les trains sont saturés », explique-t-il.

 

Malgré tout, Cédric Journeau maintient que ces travaux sont absolument nécessaires. « Il n’y a pas beaucoup d’autres solution si on veut garder un minimum de service public qui dynamise des secteurs ruraux en difficulté », résume-t-il.