Article parrainé

Une personne sur huit infectées par le coronavirus souffre de covid persistant

17 août 2022

DR

Après la phase aiguë et réduite, grâce aux efforts des médecins et des scientifiques, le pourcentage de cas graves et surtout le nombre de décès a diminué dans le monde. Mais, le grand problème laissé en héritage par la pandémie de coronavirus est de déterminer le volume de patients avec covid persistant et la classe et l’intensité de leurs séquelles. Une étape indispensable pour que le système de santé conçoive et articule une réponse à ce qui semble être l’un des problèmes de santé les plus graves des années à venir.

Des résultats inquiétants 

Un groupe de chercheurs des Pays-Bas a apporté une avancée notable dans cette lutte pour quantifier la prévalence et les caractéristiques du covid durable. Le travail mené par le professeur Judith Rosmalen, de l’Université de Groningue, conclut que 12,7%, soit un sur huit des personnes infectées par le SRAS-CoV-2, maintiennent au moins huit mois après le diagnostic de la contamination une séquelle permanente de la maladie, selon les résultats publiés dans la prestigieuse revue scientifique 'The Lancet'.

Cette prévalence, transposée dans la réalité, pointerait vers le fait que de très nombreuses personnes en Europe souffriraient d’une sorte de covid persistant, une proportion qui, si on peut le confirmer, devrait déclencher les alarmes des responsables sanitaires compte tenu de l’ampleur du problème. Quoi qu'il en soit pour l'heure, il est important de continuer à se protéger du virus et à prendre certaines mesures. 

Les mesures pour se protéger du covid persistant

Pour commencer, il faut savoir que la meilleure façon de se protéger du covid persistant, c'est de tout faire pour ne pas être infecté par le virus responsable. Autrement dit, pour ne pas souffrir de l'affection post-covid, il ne faut pas attraper le covid. Afin de ne pas être contaminé par le virus, différentes mesures sont possibles. 

Parmi celles qui sont les plus évidentes on retrouve la distanciation sociale. Pour que les citoyens n'aient pas à se retrouver dans des endroits fermés et très fréquentés, le gouvernement a mis en place plusieurs dispositifs pour que vous puissiez effectuer toutes vos démarches en ligne. L'objectif étant de vous protéger tout en vous simplifiant la vie. 

Par exemple, pour toutes vos démarches liées à la carte grise de votre véhicule, vous pouvez utiliser le site Guichet Carte Grise, le service d'immatriculation agréé par l'État. Carte d'identité, permis de conduire, inscription à l'université via Parcoursup, demande d'allocations ou même contestation d'une contravention, toutes les démarches administratives sont aujourd'hui dématérialisées pour que vous puissiez tout faire en ligne. 

Des séquelles qui peuvent être graves 

Il faut savoir que les données de l'étude concordent avec les estimations avancées à ce jour par certains experts et les travaux préliminaires, qui ont noté entre 10% et 15% des patients positifs avec des séquelles graves durables. Le travail fait deux autres grandes contributions. Il spécifie quelles sont les séquelles caractéristiques générées par la covid et précise qu’il s’agit de symptômes qui atteignent leur apogée environ trois mois après l’infection et qui, à partir de là, se stabilisent et deviennent chroniques. 

Les affections persistantes les plus répétées sont la perte de goût et/ou d’odorat, qui est détectée chez 7,3% des malades, la douleur musculaire, qui touche 7,3%, et la fatigue ou fatigue générale, qui attaque 4,9%. Les autres affections spécifiques liées au virus sont les douleurs thoraciques, les difficultés respiratoires ou la douleur, les picotements dans les mains et les pieds, les maux de gorge, la sensation alternée de froid et de chaleur et la sensation de lourdeur dans les bras et les jambes. Les chercheurs ont également détecté qu’une autre série de symptômes très fréquents dans la phase aiguë de l’infection disparaissent ensuite comme séquelle spécifique et récurrente. Cette liste inclut la fièvre, les maux de tête, les nausées et les vomissements, la toux sèche ou les troubles digestifs et diarrhéiques.

Une étude pionnière 

C’est une recherche pionnière. En plus de fournir un chiffre concret de prévalence du covid persistant, l'étude parvient à déterminer quelles sont les principales séquelles de la maladie et la pertinence et la fréquence de chacune. Elle y parvient parce qu’elle étudie des cas positifs au SRAS-CoV-2 dont la situation médicale antérieure est connue. Cela permet aux chercheurs d’écarter les symptômes antérieurs, les symptômes concomitants entre infectés et non infectés ou d’en rejeter d’autres, tels que le stress lié aux enfermements et aux restrictions, commun à tous et étranger au coronavirus.

Des contraintes importantes 

Les chercheurs eux-mêmes mettent en garde contre deux contraintes qui obligent à nuancer leurs résultats. Ils n’étudient que les patients infectés par la variante alpha, la principale de la première vague, et l’on ne sait donc pas si le delta et l’Ómicron, responsables de la plupart des infections de la pandémie, ont un impact similaire. De même, l’observation d’un échantillon de malades fermé dans les premières semaines de l’épidémie, n’a pas de résultats sur l’effet de la vaccination initiale et des renforts sur l’évolution de la maladie. On ne sait pas encore si l’apparition du covid durable diminue, comme l’ont prédit de nombreux experts. En tout état de cause, le covid persistant est un problème urgent avec un nombre croissant de victimes qui oblige les autorités sanitaires à apporter des réponses tout aussi concrètes et urgentes.