Angers : une association pour libérer la parole sur le burn out

16 mars 2023 à 10h38 par Théo Palud

Les premières séances ont débuté en février dernier.
Les premières séances ont débuté en février dernier.
Crédit : Pixabay - Photo d'illustration

Au travers d’Ateliers et Papotages, Pauline Billy propose un lieu de rencontre et d’échange aux personnes touchées par le burn out, l’isolement ou encore la dépression. L’occasion de mettre en lumière ces handicaps invisibles.

C’est un burn out l’an dernier qui l’a amenée à créer son association. À Angers, Pauline Billy a lancé en décembre dernier Ateliers et Papotages, un endroit destiné aux personnes qui auraient vécu un burn out, des troubles anxieux dépressifs ou qui se sentent vraiment isolées. Comme ses participants, Pauline s’est sentie seule lorsqu’elle était confrontée au burn out, ce qui l’a poussée à créer son association. « Je cherchais des associations ou des lieux de rencontre pour échanger, partager des choses avec des personnes qui auraient vécu les mêmes problématiques que moi. Mais il n’y avait rien qui pouvait correspondre à tout ça », déplore la jeune femme de 35 ans.

 

Des ateliers sur une demi-journée

Comme son nom l’indique Ateliers et Papotages mêle à la fois activités et groupe de parole. Un espace « hyper convivial » où les participants « se sentent compris », le tout dans un esprit bienveillant. Au programme : de la cuisine, de l’art floral ou encore du sport. S'ajoutent à ça des échanges sur des sujets précis en présence d'un psychologue. 

Activités proposées

Un endroit qui permet donc de libérer la parole sur ce genre de problématiques souvent difficiles à aborder souligne cette aide médico-psychologique. « Il y a toujours un peu d’appréhension au départ pour eux, ça reste un sujet tabou et ils peuvent avoir peur de rencontrer quelqu’un qu’ils connaissent ».

Libérer la parole

Lever les tabous autour des handicaps invisibles

Grâce à Ateliers et Papotages, Pauline met en lumière la santé mentale en Maine-et-Loire, encore peu assez comprise selon elle. « Dans notre société, c’est plus facile de dire je me suis cassé une jambe que j’ai fait une dépression ». Elle ajoute. « Les gens ne comprennent pas forcément, ça reste il faut se bouger ou ça va aller, alors que c’est beaucoup plus complexe ». Ce qui conduit souvent au renfermement de la personne souligne Pauline.

Pas assez d'écoute sur la santé mentale

Pauline rappelle tout de même qu’elle n’est pas psychologue et que ce n’est pas une thérapie, dans certains cas il est préférable de consulter un professionnel. Les séances se déroulent le samedi après-midi, comptez 10 euros par an l’adhésion. Renseignements et inscriptions au 07 89 22 83 77, via ateliersetpapotages@gmail.com ou sur le compte Instagram de l’association.