Coupe de France des fleuristes : deux candidats du Maine-et-Loire participent
29 septembre 2023 à 6h00 par Hugo Harnois
La 51ème édition de la Coupe de France des fleuristes est organisée les 1er et 2 octobre par la Fédération Française des Artisans Fleuristes, dans le cadre du salon NOVAFLEUR, à Tours.
Cinq épreuves réparties sur trois jours pour 15 heures de compétition. L’art floral peut également s’apparenter à du sport de haut niveau ! La preuve avec la 51ème édition de la Coupe de France des fleuristes qui se déroulera à Tours à partir du dimanche 1er octobre.
Imagination, créativité et talent feront partie des maîtres-mots des neuf finalistes venus de toute la France. Parmi eux, on relève la présence de deux candidats originaires du Maine-et-Loire, dont Guillaume Ploquin. Âgé de 36 ans, il est gérant depuis 14 ans d’une boutique de fleurs à Chalonnes-sur-Loire, près d’Angers.
Ce que veulent les jurys
Il explique ce qu’attendent les jurys cette saison : « ils veulent que l’on donne du volume à nos créations, que l’on soit très imaginatif, qu’on fasse un travail très précis, propre. Ils aiment aussi tout ce qui est très vaporeux, que l’on donne de la valeur à la fleur, que ce soit très nature, champêtre, et qu’il n’y ait pas trop de fioriture. Les jurys se basent enfin sur les techniques de l’art floral, et fonctionnent au coup de cœur ». Sacré challenge.
Justement, pour se préparer au mieux, Guillaume travaille depuis quelque temps avec des coachs fleuristes autour des compositions, mais aussi des bouquets ronds et des créations à volume. La priorité pour celui qui va participer pour la première fois à cette compétition : être plus rapide dans l’exécution de ses tâches, et renforcer le côté aéré de ses bouquets.
"C’est parfois dans le stress que l’on peut faire des belles choses"
« C’est un défi en plus, cela permet de se comparer aux autres candidats, on apprend beaucoup de ces derniers par rapport aux techniques qu’ils utilisent, c’est un enrichissement personnel et professionnel », explique le Chalonnais, ajoutant aimer « le côté adrénaline. C’est parfois dans le stress que l’on peut faire des belles choses. »
En cas de victoire, nul doute que la notoriété du fleuriste auprès de ses clients en sera renforcée, lui qui a d’ailleurs déjà récemment remporté un prix au concours à Brissac. Guillaume ne s’arrêtera probablement pas à ce défi, puisqu’à l’avenir, l’artisan souhaiterait peut-être essayer le concours de Meilleur Ouvrier de France.