L’internet mondial pourrait être coupé des mois par une tempête solaire

9 septembre 2021 à 10h53 par Iris Mazzacurati

Tempête solaire

Une tempête solaire pourrait rendre inutilisable l’ensemble du réseau internet mondial, selon une étude publiée par une chercheuse américaine.

C’est une des hantises de notre époque : et si l’internet mondial ne répondait plus ? Pas un jour ou deux, mais plusieurs mois ? Plus de communications, plus de GPS ou d’accès à nos comptes bancaires... la liste est longue.

Et il y a de fortes probabilités pour que cela arrive, selon les prédictions d’une chercheuse de l’université d’Irvine en Californie, Sangeetha Jyothi. Une tempête solaire, suffisamment puissante pourrait provoquer ce phénomène. Il y en a une tous les 100 ans ; la dernière a eu lieu en 1921...

Des vents solaires dévastateurs

Ces tempêtes hors du commun génèrent de vents solaires extrêmement puissants, et producteurs de brouillards électromagnétiques. Ces vents atteignent une telle intensité que le bouclier magnétique de la Terre ne remplit plus son office, rendant vulnérables, notamment, toutes les infrastructures indispensables au fonctionnement d’internet. C’est le black-out mondial.

A quand le prochain cataclysme ?

Or, si ce genre de tempête cataclysmique n’a lieu qu’une fois par siècle (les dernières datent de 1859 et en 1921), la gestion internationale de la pandémie du Covid-19, pourtant annoncée de longue date, laisse perplexe quant à notre préparation face à une telle catastrophe...

“Ce qui m’a vraiment fait réfléchir, c’est qu’avec la pandémie, nous avons vu à quel point le monde était mal préparé. Il n’y avait aucun protocole pour y faire face efficacement, et c’est la même chose avec la résilience de l’Internet. Notre infrastructure n’est pas préparée à un événement solaire de grande ampleur”, déclare Sangeetha Jyothi sur le site américain Wired.

En effet, si la crise du Covid nous a appris quelque chose, c’est bien qu’il aurait été bon d’anticiper de tels cataclysme. Souhaitons que la leçon ait été retenue.